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Le maître du cinéma d’animation russe au Studio

Séance exceptionnelle au Studio, samedi 22 octobre. La salle accueille, trois semaines avant sa sortie officielle, le dernier film du maître de dessin animé russe Garri Bardine.

Séance exceptionnelle au Studio, samedi 22 octobre. La salle accueille, trois semaines avant sa sortie officielle, le dernier film du maître du cinéma russe d’ animation, Garri Bardine.

Mondialement connu pour ses court-métrages d’animation, l’artiste, Palme d’Or à Cannes en 88 avec « Fioritures », est venu présenter en personne son premier long métrage « Le vilain petit canard », lundi 17 octobre à Aubervilliers.

Quatre classes de l’école Balzac ont eu le privilège d’assister en avant-première à cette projection au cinéma Le Studio et d’interroger le réalisateur de passage à France pour la promotion du film.
« Comment le vilain canard se transforme-t-il en cygne ? », «  Pourquoi la musique (de Tchaïkovski) joue quand on voit le canard ? », « Comment avez-vous fabriqué le renard, comment bouge-t-il ? », les enfants veulent tout savoir, surtout de la fabrication de ce monde magique qui les a tenus en haleine pendant 1h30.
« Si je réponds à toutes vos questions, je n’aurai plus le temps de faire d’autres films », s’amuse le réalisateur de « La nounou », « Le loup gris et le petit chaperon rouge » ou encore « La boxe », autant de petits bijoux de créativité, réalisés avec trois bouts de ficelles ou tout matériau transformable : pâte à modeler, fil de fer, bois, plume, gant de boxe...
Le tout assemblé et scénarisé avec un talent fou par l’artiste qui devrait être prochainement décoré en Russie pour l’ensemble de son œuvre.

Garri Bardine et la directrice du Studio Céline Dufour

Son équipe de 25 collaborateurs a travaillé pendant six années pour finaliser ce long métrage tiré du conte de Hans Christian Andersen.
« Ce sont les plumes –de vraies plumes- qui m’ont donné le plus de fil à retordre », explique Garri Bardine.
Effet garanti de la basse cour tout à coup dépourvue de tous ses atours.
« Les plumes qui tombent, cela veut dire qu’on est tous pareils à l’intérieur », commente judicieusement un enfant qui apprend aujourd’hui le mot « xénophobie » et repart de la séance avec le vœu précieux du réalisateur à tous ces jeunes spectateurs.
« Je vous souhaite de devenir, comme le petit canard, de belles jeunes filles et de jeunes garçons beaux et forts pour défendre ces belles jeunes filles ».
Message traduit illico par l’interprète et bien reçu du jeune public, encore enchanté par ce monde cruel et féérique à la fois. « Spassiba [1], M. Bardine ! ».

Claire Darfeuille
Le 18 octobre 2011

Séance spéciale en VO sous-titrée samedi 22 octobre à 19 h 30 au cinéma Le Studio.
Sortie nationale le 2 novembre

En savoir plus :

sur le cinéma Le Studio

[1merci en russe

 

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