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Villa Schaeffer : un nouveau programme

L’îlot Schaeffer est en pleine mutation. Actuellement occupé par la maison de l’enfance Solomon et les services de l’Enseignement et d’Aubervacances-Loisirs, le terrain a été cédé à la société Bouygues qui va y construire des logements.

L’îlot Schaeffer est en pleine mutation. Actuellement occupé par la maison de l’enfance Solomon et les services de l’Enseignement et d’Aubervacances-Loisirs, le terrain a été cédé à la société Bouygues qui va y construire des logements.

Sur cette parcelle, bordée par les rues Edgar Quinet et Schaeffer, Bouygues Immobilier projette de construire près de 70 logements allant du studio aux 5 pièces.
Des bâtiments de petite taille, pas plus de quatre étages, disposés autour
d’un jardin intérieur encercleront une sculpture déjà existante et que le promoteur s’est engagé à préserver en l’état.
« J’avais six ans lorsque j’ai commencé à grimper dessus chaque fois que mes parents venaient m’inscrire pour partir en colo, se souvient cet Albertivillarien de 22 ans, cela me ferait de la peine de la voir disparaître. »

Un nouveau square prévu

L’autre inquiétude exprimée lors de différentes réunions, notamment celle du Comité de quartier du centre-ville qui remonte à mai 2005, concerne la disparition du petit espace vert qui jouxte l’école Edgar Quinet.
Cet espace se destine en effet à accueillir la future maison de l’enfance Solomon dès septembre 2007.
Là aussi, la réponse devrait pouvoir satisfaire les riverains.
Le projet d’aménagement de l’îlot Schaeffer prévoit la réalisation d’un nouveau square, un peu plus bas dans la rue, et qui serait situé juste
en face du groupe scolaire (voir plan).
Plus spacieux et ouvert au public, il bordera la nouvelle résidence Villa Schaeffer.

Une maquette assez explicite est d’ailleurs visible dans le bureau de vente qui a ouvert ses portes au début du mois dernier, avenue Victor Hugo.
Gilles Douine, conseiller commercial, y reçoit les éventuels acheteurs com-me les simples curieux avec la même courtoisie.
« Je suis étonné par la cordialité des habitants d’Aubervilliers, reconnaît ce vendeur aguerri, ils viennent regarder, commentent et m’ex-pliquent l’histoire de la ville, du quartier, de la sculpture.
J’ai d’ailleurs
réalisé une vente avec un jeune couple dont le monsieur se souvient l’avoir escaladée lorsqu’il était enfant... ».

La conservation de cette œuvre d’art, inspirée des œuvres de l’artiste catalan Gaudi et conçue par une artiste argentine, il y a 20 ans, avait été demandée par la municipalité au moment de conclure la vente du terrain.

Maria Domingues
Le 5 avril 2006

 

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