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17 hectares à aménager à la limite sud de la ville

Aux abords de la Darse (le bassin de dégagement du canal Saint-Denis), sur un grand terrain vierge de toute construction, les gravats d’anciens entrepôts démolis ont laissé la place à une pelouse.

Aux abords de la Darse (le bassin de dégagement du canal Saint-Denis), sur un grand terrain vierge de toute construction, les gravats d’anciens entrepôts démolis ont laissé la place à une pelouse.

C’est là que doit sortir de terre le centre commercial du futur quartier Canal-Porte d’Aubervilliers.
Pour l’heure, aucune pelleteuse n’est en vue, et le site, derrière ses palissades en tôle, a l’air à l’abandon. Comme plongé dans une attente sans fin.
Le dossier de la Zac est bouclé pourtant. Et toutes les autorisations administratives ont été délivrées (dont celle, très importante, de la Commission départementale de l’équipement commercial, donnée à l’automne 2005).

Ce qui coince ? Les recours qui ont été formulés par des groupements de petits commerçants inquiets de la concurrence à venir, par une association environnementale et par un propriétaire de parcelles sous la menace d’une expropriation.
Si les promoteurs du futur quartier, les EMGP soutenus par la Ville et Plaine Commune, semblent sûrs de leur fait avec cette version d’un projet déjà remanié pour prendre en compte certaines
critiques, la justice tarde à trancher le contentieux.
Visiblement, le tribunal de Cergy-Pontoise, saisi pour cette affaire, est à l’égal des autres lieux de justice, tout aussi embouteillé !

Situation bloquée ? Apparemment pas, car des négociations semblent avoir lieu en coulisses pour faire avancer les choses.
L’objectif des EMGP ? Obtenir que les recours les plus sérieux soient retirés.
C’est déjà le cas en ce qui concerne le contentieux qui existait avec le propriétaire d’une parcelle sur le périmètre.
S’agissant des petits commerçants, une proposition de réévaluation du fonds de compensation pour le petit commerce devrait être faite à la Chambre de métiers et de l’artisanat de la Seine-Saint-Denis.
De toutes les manières, qu’il reste des recours ou pas, les appels n’étant pas suspensifs, les promoteurs du projet ont l’air bien décidé à ne plus attendre et à engager les travaux au deuxième semestre 2007. Une prise de risque assumée...

Du côté de la mairie et de Plaine Commune, on se montre impatient de voir enfin sortir de terre la première tranche d’un quartier qui s’étendra sur 17 hectares, le long du canal et de l’avenue Victor Hugo, avec des programmes de logements, de bureaux et d’activités, ainsi que le fameux centre commercial (réduit à 42 0000 m2) qui pourrait ouvrir en 2010.

Frédéric Medeiros
Le 4 octobre 2006

 

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