Un projet de quartier au Fort d’Aubervilliers
Le futur quartier, imaginé par l’architecte Philippe Madec, pourrait accueillir près de 2 500 habitants et une multitude d’équipements.
Le futur quartier, imaginé par l’architecte Philippe Madec, pourrait accueillir près de 2 500 habitants et une multitude d’équipements.
Le futur quartier, imaginé par l’architecte Philippe Madec, pourrait accueillir près de
2 500 habitants et une multitude d’équipements.
Plus qu’un projet d’urbanisme, le réaménagement des 27 hectares du Fort
d’Aubervilliers représente un atout de taille pour cette entrée de ville.
Des logements, deux écoles, des commerces, un pôle autour du cheval, des jardins partagés, un équipement sportif…
Le tout fonctionnant avec des énergies renouvelables, chaufferie au bois, géothermie, panneaux solaires photovoltaïques et éoliennes.
Trop beau pour le quartier de l’ancien fort militaire d’Aubervilliers ?
« Certainement pas, assure Evelyne Yonnet, conseillère générale, première adjointe et membre du comité de pilotage, qui planche sur le sujet depuis plus de dix ans.
Nous avons de grands projets pour ce site qui présente un potentiel jusqu’ici inexploité.
J’ai bon espoir, comme le maire et mon collègue Jean-Yves Vannier,
adjoint à l’Urbanisme, qu’ils se concrétisent dans les trois prochaines années. »
Un espoir que semble confirmer la décision du jury qui vient, enfin, de se prononcer sur le cabinet d’architecture pour réaliser les futurs aménagements du Fort.
C’est l’atelier Philippe Madec, architecte urbaniste, qui a recueilli la faveur du jury.
« C’est celui qui a répondu à la quasi totalité du cahier des charges, précise Evelyne Yonnet, qui s’inscrit le mieux dans le projet d’un écoquartier, riche d’une
importante mixité.
C’est celui aussi qui a prévu des ateliers urbains où les populations d’Aubervilliers et de Pantin, et les occupants du site, seraient associés pour affiner le projet ».
Un enjeu majeur pour la ville et le département
Si ce choix marque une étape importante dans l’avenir de cet ancien
terrain militaire, l’épineuse question de son financement reste posée.
« Une question rendue complexe par le fait que les 27 hectares du Fort
n’appartiennent pas à la Ville mais pour une grande partie à l’Etat, via
différents ministères, explique la conseillère générale qui reste optimiste
sur les discussions à venir.
La municipalité est déterminée à faire avancer ce dossier qui représente un
enjeu majeur pour la ville et le département ».
La prochaine réunion du comité de pilotage portera sur l’étude de faisabilité et le financement de ce projet qui pourrait modifier de
manière spectaculaire le quartier.
Les détails du projet restant à définir avec l’architecte, Aubermensuel ne manquera pas de revenir sur ce quartier qui se dessine à l’Est de la ville.
Maria Domingues
Le 6 octobre 2008