Une Zone franche urbaine pour un bout d’Aubervilliers
Le mois dernier, le ministère de la Cohésion sociale annonçait la création de quatorze nouvelles Zones franches urbaines, dont deux pour le 93. Une à Neuilly-sur-Marne et l’autre à cheval sur des quartiers de quatre villes : Bobigny, Pantin, Drancy... et Aubervilliers.
Le mois dernier, le ministère de la Cohésion sociale annonçait la création de quatorze nouvelles Zones franches urbaines, dont deux pour le 93. Une à Neuilly-sur-Marne et l’autre à cheval sur des quartiers de quatre villes : Bobigny, Pantin, Drancy... et Aubervilliers.
Le mois dernier, le ministère de la Cohésion sociale annonçait la création de quatorze nouvelles Zones franches urbaines, dont deux pour le 93. Une à Neuilly-sur-Marne et l’autre à cheval sur des quartiers de quatre villes : Bobigny, Pantin, Drancy... et Aubervilliers.
Une bonne nouvelle ? Sans doute, mais pas autant que souhaité.
Une explication s’impose.
Les ZFU visent à développer l’activité économique, l’emploi et à maintenir le commerce de proximité dans les quartiers qui relèvent de la Politique de la Ville.
Autrement dit, dans des endroits où le taux de chômage est deux à quatre fois supérieur à la moyenne nationale.
Un tiers d’emplois locaux
Venir dans une ZFU garantit à une entreprise, à un commerçant ou à un artisan de bénéficier, durant les premières années de son installation, d’importants avantages fiscaux et d’exonérations de charges sociales. De quoi rendre ces quartiers plus attractifs...
Avec un bénéfice direct pour les chômeurs qui y vivent puisqu’un tiers des nouveaux emplois ainsi créés reviennent aux habitants de ces ZFU.
A l’annonce du périmètre retenu par le ministère de la Cohésion sociale pour la ZFU qui concernait Aubervilliers, le sentiment de la municipalité était pourtant partagé.
Dans un
rapport fait à ses collègues, Bernard Vincent, qui a suivi le dossier au titre de sa compétence de conseiller communautaire délégué au schéma commercial de Plaine Commune, a mis en balance ce qui avait obtenu et ce qui ne l’avait pas été.
« Initialement, le périmètre proposé sur notre ville par
les pouvoirs publics se limitait au Fort d’Aubervilliers et à la façade de l’avenue Jean Jaurès à hauteur de la cité Emile Dubois, mais sans intégrer celle-ci ni son centre commercial. »
Le maire et le président de la communauté d’agglomération avaient alors écrit à Jean-Louis Borloo pour lui dire que sur ces bases (très restrictives), les deux collectivités ne voteraient probablement pas la mise en place de la ZFU.
Une dissension d’un mauvais
effet pour le ministre de la Cohésion...
Durant l’été et l’automne, une longue phase de négociation s’est déroulée pour essayer de faire évoluer ce périmètre.
Finalement, la Ville a obtenu que la carte retenue intègre « le centre commercial Emile Dubois et la barre Grosperrin. »
Ce qui devrait aider à redynamiser le petit commerce du quartier.
Mais aussi, « côté Presles, le terrain en friche La Motte pour accueillir des entreprises, l’Hôtel d’activités rue Réchossière, et la façade de l’avenue Jean Jaurès, devant la gendarmerie mobile. »
En revanche, et malgré les demandes répétées de la municipalité
et de Plaine Commune qui l’a soutenue dans sa démarche, les Quatre-Chemins, dans la continuité de la RN2, et le secteur autour de la Documentation française ont été écartés du périmètre final. Un verre à moitié vide ou à moitié plein ?
Le développement, ou pas, du secteur retenu le dira...
Frédéric Medeiros
Le 8 janvier 2007
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Economique de Plaine Commune
au 01.55.93.56.92.