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Place au gazon synthétique

Après les stades du Dr Pieyre et Auguste Delaune, c’est au tour du stade André Karman de bénéficier
d’une pelouse 100 % synthétique.

Après les stades du Dr Pieyre et Auguste Delaune, c’est au tour du stade André Karman de bénéficier
d’une pelouse 100 % synthétique.

Le terrain engazonné
du
stade André
Karman vit les derniers
matchs de
son ultime saison.
Dès la prochaine
les footballeurs du
FCMA fouleront
une pelouse 100 %
synthétique, lignes
de jeux comprises.

Une révolution ?

Plutôt une évolution
qui s’est déjà
opérée sur les stades
du Docteur
Pieyre et Auguste
Delaune.
Les travaux doivent
démarrer sitôt
terminé le championnat
CFA des
« bleu et blanc ».
Ce changement de
peau répond à plusieurs raisons. L’une
est structurelle.
Avec une poussée démographique
de la ville, une pratique
sportive croissante, la fréquentation des
écoles et un nombre limité de terrains de
jeux, le revêtement actuel, âgé de 28 ans,
souffre.
Une surface synthétique sera plus
résistante et sa longévité est évaluée à
une quinzaine d’années, presque sans entretien.
« Voilà de quoi offrir à tous de meilleures
conditions de pratiques et contribuer
à désengorger le stade
 », assure
Martial Byl, directeur du pôle Jeunesse
et Sport.

S’agissant de l’entretien, il est minime, plus rationnel, économique et écologique.
Il n’y aura plus aucune consommation
d’eau ni besoin de mobiliser un bataillon
de jardiniers à son chevet.
Il est également
prévu de changer le vieil éclairage
d’André Karman au profit d’une installation
moins gourmande en énergie.

Utiliser des matériaux recyclés

Sur le plan environnemental, le synthétique
est en partie fabriqué avec des matériaux
recyclés.
L’un des trois projets en
compétition utilise même des billes de
gomme de pneumatique qui garantissent une bonne
souplesse du revêtement.
Balle au
pied, terminés les
matchs de foot reportés
pour cause
de terrains impraticables.

De plus,
un nombre croissant
de clubs en
France se convertissent
à l’herbe
artificielle.
Et ce,
jusqu’en Ligue 1 à
Lorient et à Nancy.
Aujourd’hui, quelle
équipe, même
dans les petites divisions,
n’a jamais
joué sur une surface
synthétique ?

Quant à l’aspect
financier, les travaux
entrent dans
le cadre du plan de
rattrapage 2011-2015 des équipements
sportifs en Seine-Saint-Denis.
A ce titre, ils bénéficient d’une subvention
de 600 000 euros des pouvoirs publics.
Le Conseil général, le Conseil régional et
la Fédération française ont été sollicités
afin de boucler le projet estimé à 1,4 million
d’euros.
20 % de la somme totale devrait
rester à la charge de la Ville.
Tous ces arguments devraient réconforter
les nostalgiques du parfum de l’herbe
coupée et de l’odeur des mottes de terre
humide soulevées par les crampons...

Frédéric Lombard
Le 7 mars 2013

 

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