Quartier Canal Porte d’Aubervilliers
Depuis le temps
que le projet était
en suspens. Dix
ans d’attente...
Mais cette fois-ci,
c’est parti.
Et ça va être un
énorme chantier.
L’émergence d’un
nouveau quartier
sur 17 hectares
d’anciens entrepôts
et de friches.
Tellement important
que c’est la
physionomie
même de la ville
qui va en être
changée…
Depuis le temps
que le projet était
en suspens. Dix
ans d’attente...
Mais cette fois-ci,
c’est parti.
Et ça va être un
énorme chantier.
L’émergence d’un
nouveau quartier
sur 17 hectares
d’anciens entrepôts
et de friches.
Tellement important
que c’est la
physionomie
même de la ville
qui va en être
changée…
Depuis le temps
que le projet était
en suspens. Dix
ans d’attente...
Mais cette fois-ci,
c’est parti.
Et ça va être un
énorme chantier.
L’émergence d’un
nouveau quartier
sur 17 hectares
d’anciens entrepôts
et de friches.
Tellement important
que c’est la
physionomie
même de la ville
qui va en être
changée…
- Un futur pôle commercial
- La localisation
- Le futur centre commercial
- Le choix des enseignes
- Aux alentours
- TV CITÉ, la valeur ajoutée
Un futur pôle commercial
Le quartier au bord de l’eau
Fini le temps des cubes de béton
et d’acier plantés au milieu
d’une immensité de parkings.
C’est un architecte de renom
international, Antoine Grumbach, qui
a été chargé de dessiner le futur site.
En dix années de travail, il en aura
peaufiné tous les détails… « L’endroit
aura une âme », assurait-il dès ses premières
esquisses.
« Avec ce projet, il
s’agit bien plus d’imaginer le pôle
d’ancrage d’un véritable quartier que
de dessiner les contours d’un simple
centre commercial. »
Un lieu à vivre le jour et en soirée
A voir le dessin final du futur site,
l’architecte aura tenu sa gageure.
Détaillons.
En faisant appel au passé
des Magasins Généraux, avec ses
grands entrepôts en brique, et en
jouant sur l’omniprésence de l’eau,
Antoine Grumbach, épaulé par le
paysagiste, Michel Desvignes, a travaillé
sur un espace aéré et ouvert sur l’extérieur.
Les façades formeront
comme une succession de séquences.
Là, la brique dominera. Ici, ce sera
plutôt le bois ou le métal.
L’entrée principale pour les voitures
ou les piétons se fera par la rue de la
Gare.
Une vaste esplanade accueillera
les visiteurs.
Tout le long du bassin de
la darse, le quai sera aménagé en promenade
plantée et bordée de restaurants
et de cafés.
Car le lieu aura vocation
à vivre le jour mais aussi en
soirée. Au centre, une grande halle
s’ouvrira plein sud. Pénétrons-y.
Etonnement.
Plutôt que des travées
entièrement sous néons, on déambulera
dans de véritables ruelles piétonnes
faisant la part belle à la lumière
naturelle grâce aux verrières qui
habilleront la toiture du centre.
Deuxième surprise, la relative faible
importance de la grande surface alimentaire
au regard de l’espace dévolu
aux boutiques et aux moyennes unités
spécialisées dans l’équipement de la
personne, de la maison, dans les loisirs ou le sport. 4 100 m2 pour le supermarché
proprement dit. Soit une taille
trois fois moindre que dans le premier
projet imaginé en 1999-2000.
Les
petits commerçants du nord parisien,
inquiets de la concurrence qu’aurait
représenté pour eux un hyper, auront
donc été entendus.
Haute qualité environnementale
Un vrai pari car, d’habitude dans
les centres commerciaux, ce sont ces
hypers qui servent de locomotive.
A la
direction d’Icade, on sait le risque pris,
mais on mise sur un environnement
exceptionnel pour assurer le succès du
projet.
« Par exemple, tous nos bâtiments
seront aux normes HQE (haute
qualité environnementale) », indique
Sébastien Favant, l’ingénieur
d’Icade qui va piloter l’énorme chantier.
« Avec des terrasses en bois,
l’utilisation de la lumière naturelle, du
tri sélectif, des consommations énergétiques
réduites, de nombreux îlots
de plantations en extérieur, etc. »
Le
tout pour un investissement financier
très supérieur à ce qui se fait d’habitude
en matière de centre commercial.
212 millions d’euros injectés pour la
phase de construction, 400 millions
d’euros au total et en comptabilisant
les accès (nouvelles rues, élargissement
de la rue de la Gare, etc.).
« A l’intérieur du centre, dont l’entrée
sera marquée par un mur végétal,
il y aura deux grandes places, à l’est et
à l’ouest.
Avec une signalétique déclinée
autour de deux ambiances, la
technologie, la culture et les loisirs du
côté de TV Cité, et l’environnement
dans la partie qui inclura la jardinerie.
La localisation
Sur une carte, c’est un triangle
Délimité, au sud, par la frontière
parisienne, soit le périphérique et le
Parc tertiaire du Millénaire (110 000 m2
de bureaux également propriété d’Icade
qui y a installé son siège).
Circonscrit,
à l’ouest par l’avenue Victor Hugo,
et à l’est par la barrière naturelle
du canal Saint-Denis.
Sa pointe
est dirigée vers le Pont de Stains.
Schématiquement, le futur quartier
se découpera en trois secteurs.
Avec,
au sud, le centre commercial à vocation
régionale, au nord, des logements,
et entre les deux, des locaux d’activités
et des bureaux.
Le futur centre commercial
Un équipement de 100 000 m2
Avec un pôle commercial de 56 000 m2
+ un immeuble de bureaux adjacent de
20 000 m2 (R+6) + le musée interactif
TV Cité sur 4 000 m2.
42 000 m2 de surface de vente sur
deux niveaux : dont un supermarché
de 4 100 m2, 18 unités moyennes
spécialisées dans l’équipement
à la personne et à la maison (allant de
400 m2 à 3 500 m2), et 95 boutiques
(de moins de 300 m2), 3 500 m2
d’espace de restauration (avec
terrasses), 2 800 places de parking
(enterrées sur deux niveaux),
12 000 m2 d’espaces verts aux abords
du centre commercial dont l’angle
est sera occupé par une grande
jardinerie-serre de 3 500 m2.
Un million d’habitants dans la zone
de chalandise, 2 500 emplois créés
(500 pour la phase de construction
et 2 000 pour l’exploitation du futur site)
Ouverture au printemps 2011.
Présentation du centre commercial de la porte d’Aubervilliers
Le choix des enseignes
Pour ce qui concerne la grande surface
alimentaire, le choix de l’enseigne
se fera après délibération d’un jury
composé des investisseurs et des élus
locaux.
Le premier projet retoqué en
2002 avait retenu le groupe Carrefour.
Pour les moyennes surfaces, il s’agira
essentiellement de franchises et de
chaînes de magasins.
S’agissant des
boutiques, les candidats se signaleront
auprès de la Ségécé et d’Icade.
Aux alentours
A l’ouest, tout de nouveau...
La Plaine, un no man’s land ?
Ce temps-là est bien fini !
Déjà vrai côté Saint-Denis, le
bouleversement va être encore
plus spectaculaire côté Aubervilliers.
De ces anciennes friches, c’est
un pan de ville nouvelle qui va sortir
de terre.
A quelques encablures du quartier
Canal Porte d’Aubervilliers, il faudra
compter avec l’arrivée du métro en
2012.
Métro qui débouchera sur une
place du Front populaire flambant
neuve.
Les lieux seront bordés de nouveaux
immeubles, logements et
bureaux.
Et juste à côté ? Le futur
campus Nicolas de Condorcet et ses
milliers d’étudiants de haut niveau
(2013-2014).
Pas loin non plus, le
campus de Saint-Gobain où l’entreprise
formera ses ingénieurs (équipement
en cours d’achèvement).
Plus
au sud-ouest, le projet de la Gare des
Mines, un autre quartier à construire
entre Paris, Saint-Denis et Aubervilliers
(avec une couverture du périphérique
à venir).
On remonte ? Direction plein nord, alors. Pour un petit tour du
propriétaire du Centre aquatique
olympique (le pendant liquide du
Stade de France) qui sera construit
pour 2010 sur le Landy.
Le Landy, justement, qui fera
l’objet d’une réhabilitation d’envergure
dans le cadre d’une convention
de Rénovation urbaine signée avec
l’Etat.
Si l’on rajoute un possible
tramway sur la Plaine qui se connectera
au Tramway des Maréchaux,
voilà pour un paysage qui aura complètement
muté d’ici dix ans.
Et comme, côté Paris, de la Porte
de la Villette à la Porte de la Chapelle,
les projets foisonnent aussi, la dynamique
urbaine créée n’est pas prête de
s’arrêter…
TV CITÉ, la valeur ajoutée
A quelques centaines de mètres de la
Darse, de l’autre côté de l’avenue Victor
Hugo, dans le parc immobilier historique
d’Icade, les EMGP, les studios de
télévision sont légion.
Questions pour
un champion, les Guignols de l’info,
Taratata, Secret story, une bonne partie
des émissions du petit écran sont
produites ici.
En quinze ans, l’endroit
est devenu une adresse privilégiée des
« faiseurs » de la télé.
A tel point que
le parc, à cheval entre Aubervilliers et
Saint-Denis, fait désormais jeu égal
avec Boulogne, à l’ouest de Paris, où
l’audiovisuel avait traditionnellement
ses quartiers.
De cet environnement
limitrophe est née l’idée d’imaginer dans
l’enceinte du futur pôle commercial,
un musée interactif dédié à la télé.
Un projet ambitieux dont l’INA (Institut
national de l’audiovisuel) sera partenaire.
Sur 4 000 m2, TV Cité, ce sera son
nom, abritera des salles de projection,
des expositions, un studio d’enregistrement,
etc.
L’équipement, sans équivalent
dans l’Hexagone, devrait attirer
les foules.
Les promoteurs du centre
commercial en attendent un surcroît de
notoriété propre à renforcer l’attractivité
du pôle Canal Porte d’Aubervilliers.