Le commissariat de la Plaine sera fini avant la fin de l’année
A la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP), on confirme mais sans plus de précision : « L’édifice sera livré “clés en main”, c’est-à-dire achevé et équipé dans le courant du dernier trimestre. »
A la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP), on confirme mais sans plus de précision : « L’édifice sera livré “clés en main”, c’est-à-dire achevé et équipé dans le courant du dernier trimestre. »
A la Direction départementale de la Sécurité publique (DDSP), on confirme mais sans plus de précision : « L’édifice sera livré “clés en main”, c’est-à-dire achevé et équipé dans le courant du dernier trimestre. »
Son ouverture officielle ? « Aucune date n’est encore fixée. »
Visiblement, le chantier de la rue du Landy a pris du retard.
Il avait surtout été très long à démarrer.
Si la décision d’implanter un commissariat à la Plaine Saint-Denis remonte à presque une dizaine d’années, il aura fallu attendre le printemps 2005 pour que les travaux débutent !
Et ce, malgré la promesse de faire vite d’un certain Nicolas Sarkozy...
Pourtant, la nécessité de déployer des forces de police sur ce territoire en pleine mutation depuis la construction du Stade de France ne faisait de doute pour personne.
Avec le développement de la Plaine, cette vaste enclave partagée par Aubervilliers et Saint-Denis, les anciennes friches industrielles ont cédé la place à des immeubles de bureaux et des milliers de salariés sont arrivés sur place.
A cela, il faut ajouter tous les programmes de logements en train de sortir de terre.
Là où il n’y avait plus grand-chose dans les années 80, c’est donc un gros morceau de ville qui est né.
« Difficile pour les commissariats de nos deux villes de s’en occuper efficacement en plus de leur travail au quotidien.
D’autant que la Plaine leur était pareillement éloignée en cas d’intervention urgente », explique Bernard Vincent, le maire-adjoint d’Aubervilliers à la Prévention et la Sécurité.
Les élus locaux souhaitaient donc une antenne de police sur place qui aurait un pouvoir d’intervention des deux côtés de la frontière, sur tout le périmètre.
La nouvelle implantation aura rang de commissariat subdivisionnaire.
Tous services confondus, une centaine de policiers devraient travailler dans ce cube noir de six niveaux en voisinage immédiat du long édifice blanc du Conservatoire national des métiers.
Bernard Vincent apprécie.
« A condition, toutefois, pondère-t-il, que l’Intérieur n’en profite pas pour “oublier” les besoins propres du commissariat d’Aubervilliers en sous-effectif chronique (- 30 fonctionnaires et un faible taux d’encadrement) et pour qui nous réclamons une nécessaire remise à niveau. »
En habillant Pierre, Nicolas va-t-il jouer ce mauvais tour à Paul ?...
Frédéric Medeiros
Le 6 septembre 2006