Du nouveau dans la ville
La rentrée coïncide avec l’achèvement de plusieurs gros chantiers. Qu’il s’agisse d’améliorer
les espaces publics, de rénover
des équipements municipaux
ou bien que cela concerne
le logement avec la sortie de terre
de plusieurs programmes immobiliers, la ville a vécu un été de travaux.
La rentrée coïncide avec l’achèvement de plusieurs gros chantiers. Qu’il s’agisse d’améliorer
les espaces publics, de rénover
des équipements municipaux
ou bien que cela concerne
le logement avec la sortie de terre
de plusieurs programmes immobiliers, la ville a vécu un été de travaux.
La rentrée coïncide avec l’achèvement de plusieurs gros chantiers. Qu’il s’agisse d’améliorer
les espaces publics, de rénover
des équipements municipaux
ou bien que cela concerne
le logement avec la sortie de terre
de plusieurs programmes immobiliers, la ville a vécu un été de travaux.
Plaine Commune soigne les piétons
La voirie de la rue Ernest Prévost et son débouché sur la rue Barbusse ont changé de siècle : le tout-voiture a laissé la place à un partage bien plus démocratique des espaces publics.
A cet endroit stratégique du quartier de la Villette, puisqu’il concentre la plupart des services et commerces (dont le marché du
Vivier), Plaine Commune a délibérément œuvré pour l’agrément et
la sécurité des piétons.
Tous les trottoirs ont été refaits voire élargis, la circulation ralentie par la création d’une « zone 30 » et une élévation de la chaussée, des arbres ont été plantés, des nouveaux mâts d’éclairages ont été installés.
Autres bénéficiaires de ce réaménagement total, les convoyeurs de fonds : devant la Poste, leur emplacement pour stationner a été mis aux normes et embelli.
Les automobilistes n’ont pas été totalement oubliés : ils rouleront désormais sur un pavé de très belle facture, « digne de la place de l’Etoile ! » ont déjà remarqué des
riverains connaisseurs...
La toute dernière touche reste
encore à venir : les jardinières rue Barbusse vont être retirées ce mois-ci et remplacées par des arbres.
Inauguration en octobre
Sur les berges du canal, le réaménagement entamé déjà depuis plusieurs années poursuit son cours.
Un tronçon autour du Pont-de-Stains, entre le passage Moglia et la rue de la Commune de Paris, et un autre entre le parc Eli Lotar et la rue Claude Bernard, sont en passe d’être achevés.
Le gros œuvre est terminé, des bancs vont être installés ce mois-ci, puis des arbres seront plantés dans la foulée avec l’arrivée de l’automne.
Une inauguration publique de ces deux tronçons sera certainement organisée par Plaine Commune en octobre, mais on en ignore encore la date.
Nouvelle perspective rue du Landy
A l’angle de la rue du Landy et du boulevard Félix Faure, le changement saute aux yeux. Les petits immeubles vétustes qui fermaient le coin de ces deux axes ont disparu.
C’est le Conseil général, propriétaire des terrains depuis longue date, qui a procédé à la démolition des murs qu’il avait progressivement rachetés.
Pour l’instant, aucun projet précis n’est en attente sur ce site.
Une réservation existe dans le plan d’occupation des sols depuis 1979 pour réaménager le carrefour.
Mais elle date d’une époque totalement différente dans la façon de concevoir les espaces publics.
Même si le réaménagement de ce carrefour reste d’actualité, le plan de 1979 ne peut pas convenir, tout est à reprendre à zéro (études, consultation des habitants, montage du dossier, etc.).
Les services de Plaine Commune ont déjà contacté ceux du Conseil général pour commencer à préparer l’avenir de ce site qui, en attendant, sera habillé de pelouse.
A. G.
Du neuf au stade Delaune
Comme ailleurs, l’été a été l’occasion de lancer des travaux que la présence du public ne permet pas toujours. _ Dans les installations sportives, ce sont le gymnase Guy Moquet, le stade Auguste Delaune et le centre nautique qui ont ou vont bénéficier de travaux conséquents.
Avec un parquet poncé et revernis et un nettoyage approfondi, il est prêt pour accueillir ses usagers.
Mais d’ici quelques mois, il devrait bénéficier de quelques aménagements réclamés depuis longtemps et désormais arrêtés.
La petite guérite qui servait à vendre des billets d’entrée sera agrandie et transformée en un espace, partiellement vitré, réservé aux gardiens du gymnase.
Un local décent, permettant un meilleur accueil des arbitres sera aussi aménagé, juste en face.
La réfection des vestiaires, tellement anciens qu’ils n’ont jamais l’air propre, devraient suivre.
La rénovation de ce stade très fréquenté se poursuit. Dans un premier temps, la partie la plus spectaculaire est la réfection totale de la piste d’athlétisme et des sautoirs.
Une fois haussée au niveau de la pelouse synthétique et son nouveau système de drainage posé, elle offrira aux sportifs et aux collégiens voisins un espace d’évolution agréable et sécurisé.
L’autre partie, moins visible mais tout aussi importante, concerne les vestiaires.
Plus que vétustes, ils n’accueillent plus d’enfants depuis longtemps et sont en attente de travaux.
Leur réfection ne serait plus qu’une question de quelques mois.
Il faudra donc encore un peu de patience aux usagers du stade pour bénéficier de vestiaires neufs.
M. D.
L’immobilier a la cote
La résidence s’appelle Le Solférino. Elle s’apprête à ouvrir à l’angle de la rue Barbusse.
Cet ensemble de deux immeubles et de 97 logements est une réalisation du constructeur-promoteur Paris Ouest.
Avec un prix du mètre carré fixé à 2 600 e (tout a été vendu), Le Solférino respecte un certain standing (gardien sur place, espace vert en pied d’immeuble, etc.).
Son rez-de-chaussée a même été prévu pour accueillir des commerces.
Pour les habitants de La Villette, cette nouvelle résidence est la bienvenue dans le quartier.
En effet, le pignon de la rue Henri Barbusse aura longtemps eu l’aspect figé d’un chantier abandonné suites aux déboires d’un précédent promoteur.
A quelques encablures de là, au 97-99 avenue République, un autre ensemble est en train de voir le jour.
Face à la clinique de la Roseraie, le bâtiment dresse ses murs en pierres de taille et en briquettes couleur sable.
Le constructeur Promogim a fait de l’architecture soignée de sa résidence un argument de vente. Malgré un prix élevé -
3 000 e le mètre carré - les 73 logements ont trouvé preneurs.
Dans le quartier Heurtault, le programme Bouygues Immobilier est le moins avancé, il vient de démarrer.
Six maisons de ville et un immeuble de 23 logements sont en construction à l’angle des rues Edgar Quinet et Heurtault.
Au deuxième trimestre 2006, la fin de ce chantier coïncidera avec le début d’une deuxième tranche de travaux sur le site Schaeffer.
Une centaine de logements y verront le jour dont 25 HLM.
Car, si l’immobilier en accession est actuellement en plein boom, la construction de logement social reste d’actualité.
Pour la période 2005-2009, Plaine Commune et ses villes membres ont évalué qu’il se bâtirait plus de 650 000 m2 de surface habitable sur le territoire
de la communauté d’agglomération.
La part HLM devrait s’élever à 40 % de ce total. Encore faudra-t-il pour la collectivité que l’Etat soutienne cet effort et se réinvestisse dans une politique nationale du
logement social.
Ce qui, malgré certains discours, n’est pas encore acquis...
Ce panorama serait incomplet s’il n’était pas fait état de la construction de plusieurs programmes de maisons de ville.
Le plus important d’entre eux, rue des Noyers, dénombre 27 habitations individuelles.
F. M.
Bâtiment intelligent
Avec la construction du Parc du Millénaire et le projet de nouveau quartier à la Porte d’Aubervilliers, les EMGP affichent leurs ambitions.
Cette spécialiste de l’immobilier d’entreprises héberge quelque 300 sociétés sur son patrimoine, soit 12 000 salariés, et, en 10 ans, son parc est devenu le cœur économique de la ville.
Prélude à cette période d’expansion, la compagnie inaugurera le
14 septembre un nouvel immeuble le long de l’avenue Victor Hugo.
Le 270 (c’est son nom), en impose avec ses 7 étages et sa façade en brique agrémentée de baies vitrées qui jouent avec les couleurs.
Dessiné par les architectes Xavier Gonzalez et Olivier Brenac, le bâtiment a été certifié « démarche HQE ».
C’est l’un des premiers immeubles de bureaux en France à bénéficier de ce label haute qualité environnementale.
Il faut dire que tout y a été pensé dans un souci écologique.
De sa construction à son exploitation, l’immeuble a rempli une douzaine de conditions bien précises pour obtenir l’appellation.
Matériaux utilisés, qualité sanitaire des espaces, gestion des énergies, confort visuel ou acoustique, le « 270 » fait figure de modèle.
Une véritable vitrine pour les EMGP qui parient sur l’arrivée d’une nouvelle clientèle, sensible à ces questions d’environnement.
Parmi les éléments de confort, des douches et des vestiaires ont même été prévus pour les salariés qui viendraient en vélo ou qui feraient leur jogging entre midi et deux !
F. M.
Le 8 septembre 2005
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