Migrants et développement- Aubervilliers pour un monde solidaire
Dans les migrations il y a ceux qui restent, ceux qui partent et puis ceux qui naissent …}
LA PLACE DES MIGRANTS DANS LE DEVELOPPEMENT
A deux reprises, nous avons eu l’occasion d’aborder ensemble à Aubervilliers la place tenue par les migrants dans le développement. Les questions sont peut-être encore plus nombreuses maintenant, nous prolongerons donc sûrement les rencontres afin d’approfondir encore la réflexion. En attendant, n’hésitez pas à consulter ci-dessous le compte-rendu des précédentes rencontres et à nous faire part de vos suggestions pour la prochaine fois !
LE COLLOQUE DU 23 NOVEMBRE 2007
En novembre dernier, dans le cadre de la semaine de la solidarité internationale, nous avons commencé un inventaire des attitudes de différentes diasporas migrantes par rapport aux pays d’origine, les Chinois, les Cap Verdiens, les Turcs, les Maliens. Nous avons aussi observé comment est née l’idée de co-développement, dans le monde des ONGs. Nous avons entendu quelques remarques et interrogations sur les politiques actuelles de « maîtrise de l’immigration », liée à une utilisation inattendue du mot co-développement.
Les intervenants étaient :
Olivier Le Masson, coordinateur des programmes Double Espace au GRDR (Groupe de recherches et de réalisations pour le Développement Rural)
Albano Cordeiro, économiste-sociologue, CNRS
www.afsp.msh-paris.fr et www.cnrs.fr
Nathalie Kotlok, géographe des migrations, Migrinter, Université de Poitiers
Samba Diawara, fondateur et vice-président du RAME (Rassemblement des associations des Mauritaniens en Europe) et Président de la Fédération des associations de Guidimakha.
Catherine Choquet, économiste, universitaire, ancien membre du Haut conseil à la coopération internationale (HCCI) en représentation de la LDH
Soumaré Diadié, président du Haut Conseil des Maliens en France
Pinar Hükum, psychologue, co-fondatrice de ELELE - Migrations et Cultures de Turquie
Des associations locales du champs de la solidarité et de la coopération internationale.
Le film "Les sentiers chinois de la réussite" du réalisateur Olivier Horn, tourné en partie à Aubervilliers.
Voir le compte-rendu des interventions.
LES ATELIERS DU 16 FEVRIER
Au cours d’une première partie, nous nous sommes penché sur les politiques publiques de co-développement et les pratiques des migrants dans ce domaine. Ensuite, nous avons abordé la question de l’engagement des jeunes de la seconde génération immigrée dans le pays d’origine de leurs parents.
Pour l’atelier Les politiques publiques de co-développement et la place des migrants, les intervenants étaient :
Patrick Gonin, géographe, laboratoire Migrinter, Université de Poitiers, membre de l’équipe scientifique du programme de recherche PUCA « Une citoyenneté aux multiples visages territoriaux ».
Malik DIOP, président de l’association Initiatives Economiques des Migrants (IEM http://collectif-passerelle.nuxit.n...).
Silamakan Traoré, secrétaire général de Africa Debout Unie en Marche (ADUM) et Souleymane Dissa de Banakro-Agriculture au Mali
Pour l’atelier Les jeunes : le développement en « héritage »?, les intervenants étaient :
Jaballah Nebil et Leila Tlili, lycéens, membres de l’Union des Travailleurs Immigrés Tunisiens (UTIT http://www.utit.net/).
« Les peupliers à palabres » de l’INJEP : témoignages de Margarita Morales du GERFAC, coordinatrice et Robert Fopa, responsable associatif et éducateur, de l’Association internationale culture sans frontières et deux jeunes colombiens.
Hugues Latron, directeur de Via le monde http://www.vialemonde93.net/ (Conseil général du 93).
Voir le compte-rendu de l’atelier Les politiques publiques de co-développement et la place des migrants.
Voir le compte-rendu de l’atelier Les jeunes : le développement en héritage ?
Voir le compte-rendu des animations artistiques et équitables et les photos