Le fonds Maillard
Le fonds d’archives du cabinet Georges Maillad, géomètre-expert DPLG a été remis par Julien Maillard à la ville d’Aubervilliers sous la forme d’un don à titre irrévocable le 20 mars 1990 et accepté par la commune par délibération du conseil municipal le 18 décembre 1996.
Le champ d’activité du cabinet a principalement été Aubervilliers et Saint-Ouen où se trouvait une annexe. Le fonds du cabinet de ce géomètre est important. Il représente plus de 20 mètres cube d’archives et couvre une période allant de 1815 à 1980. Il comprend des documents concernant douze communes de l’actuel département de la Seine-Saint-Denis et les XVIIème et XXème arrondissements de Paris qui faisaient partie de l’aire de travail du géomètre.
Ces documents ont été produits par les géomètres qui se sont succédé durant cette période. Jean-Baptiste Ursin Ledard, géomètre-arpenteur s’installe en 1815 avec Paul Lainé. Les documents produits sont surtout des délimitations et des bornages de pièces de terre, en général agricoles. En 1879, Croulard succède à Ledard, puis en 1890, ce sont les géomètres Delacroix et Aubert qui reprennent le cabinet. Les archives sont encore constituées de mesurages de terrains, mais les dossiers concernant des propriétés bâties, des entreprises et des créations de voies nouvelles se font plus nombreux de l’urbanisation croissante.
Enfin, en 1906, Eugène Maillard, associé à Baret, prend la succession. Le cabinet reste ensuite aux mains de la famille jusqu’en 1980 avec Georges puis Julien Maillard. Au XXème siècle, les documents se font plus variés : lotissements de terrains et de propriétés, partages au moment des héritages, plans à la demande des entreprises et des Villes dans le cadre d’aménagement urbain (plans d’alignement, dossiers d’expropriation).
Les archives relatives à la ville d’Aubervilliers s’inscrivant dans ce fonds remontent au début du XIXème siècle et s’achèvent à la fermeture du cabinet en 1982. Elles représentent près de 7 mètres linéaire et sont constituées de plans de terrains et de propriétés, de procès-verbaux de bornage et de mesurage de pièces de terres qui permettent d’appréhender certaines évolutions urbaines de la ville sur cette période. Ces archives témoignent en particulier de la façon dont le village est devenu une ville de banlieue urbanisée et industrielle au cours du XIXème siècle.
Consulter les plans du fonds Maillard
Découvrez l’intervention de l’Institut national du patrimoine sur ce fonds