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Quel avenir pour le Fort d’Aubervilliers ?

Sortie de terre d’un écoquartier mêlant logements, services, commerces, espaces dédiés à la
création : participez aux trois mois de concertation publique sur la future ZAC Fort d’Aubervilliers. Les premiers permis de construire pourraient être déposés fin 2013.

Sortie de terre d’un écoquartier mêlant logements, services, commerces, espaces dédiés à la
création : participez aux trois mois de concertation publique sur la future ZAC Fort d’Aubervilliers. Les premiers permis de construire pourraient être déposés fin 2013.

Un hôpital, un Métafort, un vélodrome…
Après de nombreuses projections non abouties, un ambitieux
projet d’aménagement devrait enfin voir le jour au Fort d’Aubervilliers.
De fait, voilà tout un nouveau pan de ville qui va émerger aux confins de la nationale 2, d’Emile Dubois, de la Maladrerie, de Péri, des Courtillières et du cimetière parisien de Pantin, d’ici les dix prochaines années : un espace à fort
potentiel de développement quand on sait l’implantation future d’une gare du réseau orange du supermétro.
C’est à l’échelle d’un périmètre de 35 hectares – 32 sur Aubervilliers et 3 sur Pantin – que Plaine Commune et la municipalité (en lien avec Pantin) ont planché avec l’Etat et l’Agence foncière et technique de la Région parisienne (AFTRP), propriétaires des lieux.

Au terme de ces réflexions, les derniers plans de l’architecte Philippe Madec esquissent la création d’un écoquartier mixte avec une forte dominante résidentielle puisque, à terme, le projet prévoit la construction de 2 000 logements (deux tiers en accession et un tiers en locatif social) dont une résidence seniors.

A côté des locaux d’activités, des services et autres commerces, des équipements devraient également sortir de terre : école, terrain de
sport, crèche…

En outre, le site accueillera quelque 40 000 m2 d’espaces – ateliers, showrooms, centre de formation – dédiés au cluster [1] de la création.
Tout cela intégrant la mise en valeur du patrimoine architectural du Fort
et, démarche écoquartier oblige, inscrivant résolument cette nouvelle
organisation spatiale dans le développement durable : qualité esthétique et environnementale des aménagements, favorisation des déplacements
doux, conception d’un quartier bioclimatique sur un terrain qui,
autrefois partiellement occupé par une base militaire, nécessite
une dépollution.

L’opération se réalisera dans le cadre d’une ZAC, d’où une concertation
préalable, légale, pour courir jusqu’en juin : « Dans le même temps, nous avons prévu d’y intégrer une concertation citoyenne. Il s’agira d’un panel de citoyens qui accompagnera l’ensemble des travaux pour vérifier de l’innocuité du site », précise le maire, Jacques Salvator

Eric Guignet
Le 7 mars 2012

La concertation préalable à la création de la ZAC

Mars-juin 2012 avec registre en mairie (aux heures d’ouverture), une exposition sur le projet visible dans le hall de l’Hôtel de Ville, et une deuxième réunion publique fin juin.

La concertation citoyenne

Une permanence de proximité à l’ancienne boutique de quartier (avec une exposition sur le projet), le mercredi de 16 h à 20 h (154 rue Danielle Casanova)

Trois ateliers participatifs (réfectoire Joliot-Curie) :

  • Le 3 mai à 19 h, Histoire du site et dépollution
  • Le 15 mai à 19 h, Vie quotidienne et programmation urbaine
  • Le 30 mai à 19 h, Urbanisme vert et environnement
  • + le 14 avril à 9 h, visite du Fort (rendez-vous au Métafort)

Inscriptions ateliers et visite au 06.25.17.52.40

3 questions à Jean-Yves Vannier, maire-adjoint à l’Urbanisme et à l’Aménagement

Pourquoi avoir choisi Philippe Madec
sur ce projet ?

Son intervention témoigne du plus grand respect du site : conservation d’un maximum de jardins familiaux, incidence minimale sur l’écosytème et conception réelle d’un écoquartier.
Il ne s’agit pas là d’un concept marketing et Madec entend bien aller au bout d’une logique écoresponsable.
Pour résumer, il y aura densification urbaine le long de la nationale 2 et forte conservation de la masse végétale sur le Fort.

2 000 logements dans cette zone, cela ne fait-il pas trop de densité ?
Ce nombre n’est pas définitivement arrêté. Reste qu’il ne faut pas être impressionné : nous aurons la maîtrise foncière de l’espace libéré
par le départ de la gendarmerie.
Nous pourrons intervenir beaucoup plus en harmonie et ne comptons pas construire au pied des tours. _ En termes de densité, on se situe ici sur une
moyenne moins importante qu’en centre-ville.

Quid du cluster ?
On s’est battu pour que le cluster de l’image et de la création ne soit pas exclusivement centré sur Pleyel, pour qu’Aubervilliers en ait sa
part.
Aujourd’hui, il y a trois épicentres du cluster sur notre ville : la Documentation
française
, le Campus Condorcet et le Fort d’Aubervilliers.
Ici, c’est l’implantation du réseau orange du métro du Grand Paris qui
est déterminant.

Propos recueillis par Eric Guignet
Le 7 mars 2012

Pour en savoir plus sur le projet et donner son avis en ligne :
www.fortaubervilliers.fr

[1Exprime l’idée de grappe

 

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