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Une permanence de l’UFC Que choisir à La Villette

Les bénévoles
de l’UFC Que choisir
ont repris leur permanence à la boutique de quartier Villette. Leur credo, défendre les droits des consommateurs.

Les bénévoles
de l’UFC Que choisir
ont repris leur permanence à la boutique de quartier Villette. Leur credo, défendre les droits des consommateurs.

Monique n’est pas encore tirée du pétrin mais ça en prend le chemin.
A la Foire de Paris, elle avait craqué pour une belle cuisine, passé commande sur le stand et versé la coquette somme de 10 000 e.
Les déboires ont commencé à la livraison. L’équipement n’était pas conforme au bon signé.
Les relances téléphoniques, puis les courriers, se sont enchaînés auprès du vendeur, sans succès. Ignorance ?

Mauvaise volonté ? Arnaque ? Monique s’est tournée vers l’association UFC Que choisir. Le 21 septembre, ses documents sous le bras, elle était la première à la boutique de quartier Villette.
Les bénévoles de l’antenne départementale de l’Union fédérale des consommateurs ont lancé, avec elle, la contre-attaque.

Pas question de lâcher le morceau. L’UFC Que choisir affiche la couleur : « Nous informons, nous défendons les droits des consommateurs lorsque des litiges se produisent », résume Claude Devoucoux, le représentant sur Aubervilliers.
Cet ancien ingénieur des Travaux publics s’applique à développer l’association sur notre ville et sur le territoire
de Plaine Commune.
« Le cas de Monique n’est pas isolé. Les personnes indélicates misent sur le désarroi de leurs victimes qui n’oseront pas porter plainte », pensent-ils.
Mais c’est un mauvais calcul si la victime se rebelle et prend contact avec l’UFC Que choisir.
Avec
110 000 adhérents dans toute la France, l’UFC pèse d’un poids considérable, ce qui fait généralement réfléchir les contrevenants.
« Nous accompagnons les gens, mais sans faire à leur place, c’est un principe.
Nous les aidons dans leurs démar-ches, nous leur donnons des conseils juridiques, éventuellement nous les orientons vers des professionnels spécialisés, voire des cabinets d’avocats ».

Les textes de lois stipulent qu’il faut être adhérent pour être conseillé. Ils sont une trentaine à Aubervilliers.
« Monique veut avoir ce pour quoi elle a payé. Nous rédigeons avec elle de nouvelles lettres recommandées à la société mise en cause, mais en employant un ton plus ferme ».
Si rien ne bouge, nous engagerons une procédure judiciaire », prévient-il.
En Seine-Saint-Denis, l’association travaille dans quatre directions.

L’aide au règlement des litiges de consommation entre particuliers et professionnels, la représentation auprès des autorités locales, la communication et les enquêtes de consommation.
« La moitié des litiges portent sur des problèmes de téléphonie, d’Internet, d’électroménager. Contrats abusifs, service après-vente déplorable, pannes en tout genre ».

Les foyers aux revenus les plus modestes sont les plus touchés.
« Il est plus facile de se faire berner quand on ne comprend pas toutes les subtilités d’un contrat où parce qu’on ne maîtrise pas suffisamment la langue », poursuit Claude Devoucoux.
Ni Zorro, ni chevaliers blancs, les bénévoles de l’UFC veulent simplement un respect mutuel des engagements contractuels. Il y a du pain sur la planche.

Frédéric Lombard
Le 4 octobre 2006

Permanences UFC Que choisir
Boutique de quartier
22 rue Henri Barbusse
Tél. : 01.43.52.67.97
3ème jeudi du mois de 18 h à 20 h

 

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