Archives de la Ville d’Aubervilliers

Compagnie Dominique Delorme

publié le 22 août 2005 (modifié le 30 juin 2014)

Actualités

- La Compagnie Dominique Delorme vous propose un stage "DANSE DE L’INDE" du 10 au 16 août 2014 à Lelin - Lapujolle (32400)
PROGRAMME : 4 heures d’ateliers par jour et par niveau (débutant, moyen, avancé). Isolations corporelles, danse, yoga et chant.
LIEU : dans une ancienne ferme magnifiquement rénovée au cœur du Gers.
HÉBERGEMENT : en chambre ou camping.
FRAIS DE PARTICIPATION : 300 €/semaine (cours et logement, sans nourriture).
RENSEIGNEMENTS : dominiquedelorme@hotmail.com - Tél. : 0640117370
Inscriptions :

 

Dominique Delorme - PARCOURS



Il a un jour tout quitté en France pour étudier la danse en Inde.

« Ils se sont immergés avant de construire leur œuvre » Le Monde, 1997
« L’art est sans frontières et quiconque ose s’y plonger peut en ressortir avec des perles, sa discipline et sa maîtrise lui ont valu la reconnaissance immédiate des connaisseurs » Hindustan Times, 1991

Depuis 15 ans, sa danse est acclamée à travers l’Asie, L’Europe, les Caraïbes et les USA.
Il a aujourd’hui intériorisé et internationalisé ce style.

« Une qualité d’expression qui ne peut provenir que d’une expérience profonde de cet art.
Un irrésistible danseur. »
The Hindu, 1991

« Une exécution scintillante, une révélation extraordinaire d’expression, de mélodie et de maîtrise rythmique. Un danseur hors normes. »
The Telegraph, 1992

« Sa danse est capable de capturer l’imagination des nantis tout autant que celle des connaisseurs »
Narthaki, 2003

Dans le respect des traditions chorégraphiques et dramaturgiques de l’inde antique, il entreprend sans cesse de nouvelles recherches afin d’explorer les voies de la création contemporaine.

« parfaitement réussi le mariage entre cet art ancestral et ce besoin irrépressible d’innover qui est le propre des grands artistes. Chef d’œuvre où la richesse de l’invention chorégraphique ne le cède en rien à la perfection de l’interprétation »
Les Saisons de la Danse, 1998

« Il éblouit tout un chacun par sa grâce d’elfe et ses mouvements à la fois surprenants, sculpturaux et totalement novateurs. On admet qu’il a assimilé ce style de manière admirable....ceci le place dans une catégorie tout à fait particulière »
India Bhai Bhai, 2005

« ...Deux spécialistes de bharatanatyam brisent la logique du solo pour créer un duo, masculin-féminin et franco-indien...on assiste à une parade amoureuse déployée majestueusement... ce duo convint, alors que le pari était risqué...en travaillant sur la circulation de l’énergie, du mouvement, en jouant sur l’équilibre sculptural, ils ne se sont pas trompés... »
Libération, 1995


Dominique Delorme - PARCOURS

Etudiant en Médecine, son premier voyage vers l’Inde en 1983 crée l’étincelle pour ce peuple et sa culture. A son retour en France en 1985, il est initié au Bharatanatyam par Malavika à Paris.

En 1987, avec une bourse du ministère français des affaires étrangères et de l’ ICCR (Conseil indien des relations culturelles), il poursuit sa formation en danse, en théâtre et en musique à Madras auprès des plus grands artistes : Padma Subrahmanyam, V.S. Muthuswamy Pillai, Kalanidhy Narayanan, Anuradha Jagannathan, Sulochana Pattabiraman et Kamala Rani.

Dès 1989, il entreprend ses recherches sur le Natya Shastra (traité antique de dramaturgie) avec Padma Subrahmanyam pour lesquelles il obtient en 2000 le Prix « Villa Médicis Hors les Murs » de l’AFAA et en 2001 le Prix « Romain Rolland » du ministère français des affaires étrangères.

Dès son Arangetram en 1990, son talent est salué par le public et la critique. Dominique se produit en soliste dans l’ensemble de l’Inde, la Malaisie, Singapour, l’Europe de l’ouest, les Caraïbes et les USA.

Il a joué Shiva dans « Natya Shastra Avataranam « de Padma Subrahmanyam et Narada dans « Krishnam Vande Jagathgurum « de Sudharani Raghupathy.
Il prend part à de nombreux documentaires destinés à la télévision et aux archives nationales indiennes produits par la fondation Sruti et l’institut Nrithyodya de Madras.

Sa première création solo « Nandanar « (1994) a voyagé l’Inde et l’Europe et a reçu l’approbation de la critique ; elle est devenue son chef d’oeuvre. Il a continué ses efforts créatifs dans « Graines de Lumière » (1991) avec Shakuntala et « A Fleur de Peau »
(1995-96) avec Kalpana.

En étroite collaboration avec la danseuse Malavika et la metteur en scène Nita Klein, il crée « Danse avec les Dieux ! » (1997) et « Ardhanarishwara « (2002), des productions qui ont également voyagé l’Europe et l’Inde.

Dans « Black Label » (1999-2002) il travaille avec des artistes de tango, danse contemporaine, hip-hop et danse nègre sur un poème du guyanais L.G. Damas qui connaîtra un grand succès en France, aux Caraïbes et en Guyane.

Sa production « Karanas » (2002) inspirée de sa recherche sur les sculptures et la danse de l’Inde antique est acclamée dans l’ensemble de l’Europe et des Etats-Unis. Il créé un intérêt profond pour la renaissance de techniques de danse, de théâtre et d’arts martiaux disparus depuis des siècles.

Il conduit régulièrement conférences, classes, stages de formations et ateliers chorégraphiques en France, en Allemagne, en Suisse et aux U.S.A.

Il est membre du jury des bourses artistiques pour l’inde du ministère français des affaires étrangères dans le cadre de la formation des français à l’étranger.



« Karanas »

- De la Sculpture à la Danse -


Chorégraphie et interprétation de
Dominique Delorme & Padma Subrahmanyam

Musiques de
Epi Dandarvaanchig (Mongolie)
Aghus Wahyu (Java - Indonésie)
Rüdiger Oppermann (France)
Padma Subrahmanyam, Balamuralikrishna, Aruna Sairam (Inde)

Mise en scène de Nita Klein
Costume de Vasantha

Durée : 70 ’ sans interruption


Dans « Karanas », je redonne vie à ces techniques de danse de l’Inde ancienne, figées dans la sculpture et les écrits de l’antiquité et disparues depuis des siècles.

Dans cette création à partir de matériaux antiques, je cherche à restituer leur richesse et leur modernité. Indépendamment de leur valeur esthétique, je leur offre un contexte me permettant de communiquer la diversité de leurs messages, d’extraire leur essence, de restituer leurs saveurs et leurs couleurs.

Ce solo est construit sous forme de tableaux, comme sous un microscope géant qui verrait la vie se dérouler lentement en bordure de scène. Les personnages apparaissent et disparaissent, les émotions naissent et meurent, la vie est partout présente.

Le temps s’étire, s’offre pleinement au regard puis se rétracte dans l’instant suivant comme une violence contenue. Parfois, le corps ne semble plus être humain, la puissance du geste et sa précision effraient, il y a résonance avec notre propre chair.

Afin de restituer les karanas dans leur contexte historique et géographique, j’ai choisi de travailler avec le compositeur Rüdiger Oppermann, réunissant des musiciens d’Europe, de Mongolie, de l’Inde et de l’Indonésie.