« Ego Monstre »

Lionel Tardif, cinéaste passionné par les grands textes de l’Islam, a adapté pour la scène cette œuvre qui fait partie de la trilogie Voies Soufies à travers le temps, dont il est l’auteur.
Ce spectacle s’inspire de la figure de Saïd Bahodine Majrouh, considéré comme le plus grand poète soufi afghan de notre époque. Ancien doyen de la faculté de Kaboul, il avait fait ses études de philosophie à Montpellier.
Il a été assassiné à Peshawar le 11 février 1988. Sans rien renier de ses héritages d’orient et d’occident, il s’est nourri aussi bien de Rûmi et de Khayyam que de Montaigne et de Diderot.
Créateur d’une immense épopée intitulée « Ego Monstre » chant épique en deux tomes, conte poétique décliné en mille paraboles, Majrouh nous offre une oeuvre visionnaire faite d’émerveillement et de révoltes.

En première partie, une adaptation de La Religion de l’Amour, de Ibn Arabi.
Il est interprété conjointement à travers deux modes d’expression l’un islamique, l’autre hindou.
La voix du récitant est accompagnée par la gestuelle de Manochhaya, initiée à l’art du théâtre total Bharata Natyam.

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