Archives de la Ville d’Aubervilliers

Une image pour une ville en mouvement

publié le 7 juillet 2009 (modifié le 27 juillet 2020)


Trois ronds jaunes sur fond rouge et une flèche noire sur fond blanc, si les couleurs
et les symboles sont repris fidèlement du blason de la ville, la forme, elle, n’a plus rien à voir avec les vieilles armoiries...

Un ovale, du relief, une impression générale de mouvement, l’image
affiche sa modernité. Un parti pris visuel pour témoigner de l’activisme
de la commune.

Car ce label servira à promouvoir tout ce qui va changer dans la période qui vient. On le verra, par exemple, sur les panneaux de chantier du futur quartier Canal-
Porte d’Aubervilliers.
Ou bien sur les bornes des Vélib’ installées au printemps.
Avec deux signatures sous l’image.

La première, « une ville en mouvement », sera utilisée pour les grands
travaux.
La seconde, « l’esprit du mouvement », sera accolée aux manifestations publiques d’envergure organisées par la Ville.

Dessiné par Jean-Marc Haddad-Joly, conçu comme une griffe, presque comme une marque, le label made in Auber a été imaginé pour donner plus de visibilité à ce qui se fait ou va se faire dans la commune.
Afin, notamment, d’attirer de nouveaux investisseurs. Une opération
séduction en direction du monde économique ?
« En temps de crise, il nous faut d’autant plus montrer qu’Aubervilliers est une ville qui se bouge ! », a expliqué le maire, Jacques Salvator, au moment des voeux.
Autrement dit, une nouvelle version du « Aide-toi, le ciel t’aidera. »
L’image a d’abord été révélée partiellement sur l’affiche des voeux de la municipalité.

Désormais, on peut la voir sur le site www.aubervilliers.fr et, dans quelques jours, en grand format sur la ville.

Mais qu’est-ce que cela coûte exactement ? L’image aura été payée « sur des économies réalisées en 2008 », assure-t-on du côté de la direction du service municipal de la Communication.
Et la campagne d’affichage ?

« En vertu de notre contrat passé sur le mobilier urbain, c’est JCDecaux
qui a réglé l’essentiel de la facture », explique la même source.

Bref, la Ville s’est offert un coup de pub à bon compte.
Dont elle espère un retour sur investissement…

Grégory Paoli
Le 8 février 2009


L’IMAGE DÉCHIFFRÉE

A partir de l’ancien blason de la ville où figuraient trois besants d’or (des pièces) et la flèche d’une compagnie d’archers, a été dégagée une forme originale et actuelle.
S’appuyant sur le passé pour se projeter vers l’avenir.


Cinq principes sont affirmés

  • L’ovale doté d’un relief donne le mouvement à l’ensemble. En roulant sur elle-même, c’est-à-dire en se nourrissant de sa propre énergie, Aubervilliers avance.
  • La flèche part vers le haut à droite pour rejoindre l’opulence des pièces. Aubervilliers aspire à avancer vers un mieux.
  • Avec le nom de la ville en ligne de base, une stabilité est acquise. Aubervilliers avance mais sur un terrain dont elle s’assure la solidité.
  • La reprise des couleurs historiques de la commune, avec un rouge de vitalité et un or de générosité, garantit la fidélité à un état d’esprit. Aubervilliers avance sans exclure personne.
  • Enfin, la ligne de séparation qui serpente de haut en bas dans le milieu de l’ovale n’est pas sans évoquer un yin et un yang.
    Aubervilliers avance en faisant de ses contraires un équilibre à trouver…