Pas de quartier pour les dépôts sauvages
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Dix tonnes… C’est le poids impressionnant
des dépôts sauvages,
chaque jour, dans la ville. Si ce
chiffre est en baisse (- 55 % depuis 2008),
« il reste beaucoup à faire par rapport à
la moyenne nationale », lance Henri Clément,
responsable de l’unité territoriale
(UT) Propreté et Cadre de vie de Plaine
Commune.
Inciter chacun à respecter le cadre de vie commun
Depuis le 24 février et jusqu’au 4 avril,
après le nettoyage des rues le matin, des
panneaux mobiles sont à nouveau déployés.
En plus de ceux signalant que la rue a
été mise au propre, ceux incitant à l’usage
des corbeilles de rues et aux sacs à déjections
canines, d’autres porteront cette fois
un message anti-dépôts sauvages.
Le slogan
? « Aubervilliers n’est pas une poubelle
! »…
Immanquable.
C’est net, les dépôts massifs par des entreprises
baissent au fur et à mesure de la requalification
de quartiers et de la réduction
des terrains en friche.
« Reste les pratiques d’habitants qui, par exemple, mettent leur
vieux matelas en bas de chez eux sans
prendre en compte les jours de ramassage
des encombrants, ou se rendre à la déchèterie.
C’est eux que l’on vise avec cette
nouvelle campagne de sensibilisation »,
précise Henri Clément.
Toute l’année, les agents assermentés de
l’UT sillonnent la ville – un millier de
rappels à l’ordre par mois, 310 amendes
en 2013. Les nouvelles affiches rappellent,
elles, que les dépôts sauvages sont
bien un délit.
Un seul mot d’ordre : inciter chacun à respecter
le cadre de vie commun.
Quitte à
durcir le ton...
Naï Asmar
Le 5 mars 2014