Archives de la Ville d’Aubervilliers

Pas de quartier pour les dépôts sauvages

publié le 5 mars 2014 (modifié le 6 mars 2014)

Dix tonnes… C’est le poids impressionnant
des dépôts sauvages,
chaque jour, dans la ville. Si ce
chiffre est en baisse (- 55 % depuis 2008),
« il reste beaucoup à faire par rapport à
la moyenne nationale
 », lance Henri Clément,
responsable de l’unité territoriale
(UT) Propreté et Cadre de vie de Plaine
Commune.

Inciter chacun à respecter le cadre de vie commun

Depuis le 24 février et jusqu’au 4 avril,
après le nettoyage des rues le matin, des
panneaux mobiles sont à nouveau déployés.
En plus de ceux signalant que la rue a
été mise au propre, ceux incitant à l’usage
des corbeilles de rues et aux sacs à déjections
canines, d’autres porteront cette fois
un message anti-dépôts sauvages.
Le slogan
? «  Aubervilliers n’est pas une poubelle
 !
 »…
Immanquable.

C’est net, les dépôts massifs par des entreprises
baissent au fur et à mesure de la requalification
de quartiers et de la réduction
des terrains en friche.
« Reste les pratiques d’habitants qui, par exemple, mettent leur
vieux matelas en bas de chez eux sans
prendre en compte les jours de ramassage
des encombrants, ou se rendre à la déchèterie.
C’est eux que l’on vise avec cette
nouvelle campagne de sensibilisation
 »,
précise Henri Clément.

Toute l’année, les agents assermentés de
l’UT sillonnent la ville – un millier de
rappels à l’ordre par mois, 310 amendes
en 2013. Les nouvelles affiches rappellent,
elles, que les dépôts sauvages sont
bien un délit.
Un seul mot d’ordre : inciter chacun à respecter
le cadre de vie commun.
Quitte à
durcir le ton...

Naï Asmar
Le 5 mars 2014