Ça a bien marché sur Auber !
Comme dans La Marche de Nabil Ben Yadir – le film retrace la grande marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 – il importe de replacer les choses dans leur contexte, arriver à point et surligner que, pour la première fois, le festival Ciné Banlieue se tenait sur Aubervilliers.
Et ce fut un coup de maître !
Depuis 2006, la manifestation orchestrée par Aurélie Cardin et Julia Cordonnier – respectivement présidente et programmatrice – permet de découvrir des films tournés dans les banlieues du monde entier.
Pour cette 8e édition, elle a fait carton plein sur les écrans du Studio et de L’Embarcadère.
Et cela depuis l’ouverture le 20 novembre dernier avec Vandal, de Hélier Cisterne et dans lequel notre Zinédine Benchenine local étincelle… jusqu’au final de samedi où M’Barek Belkouk illumine La Marche de Nabil Ben Yadir.
Quoi ? Lui aussi est d’Auber ? Oui, et comme Zinédine, il vient d’être présélectionné dans la catégorie « meilleur espoir masculin » des prochains césars.
Durant tout le tempo de Ciné Banlieue sur nos écrans, le public a largement répondu présent lors de belles projections ponctuées par de sympathiques apéros musicaux, de sorte que cela promettait pour la clôture.
Là, on ne fut pas déçu et L’Embarcadère se fit un peu croisette pour une soirée de remise de prix avec l’avant-première de La Marche en compagnie de l’équipe du film – Jamel Debbouze en guest star – la présence de François Lamy, ministre délégué chargé de la Ville.
Qui dit festival dit compétition et, là encore, il y a matière à se féliciter :
Chemin de Traverse (une production Omja et Génération Court) de Ahllem Bendroh rafle le Prix Talents en court.
Ouaga Yungo de Uriel Jaouen Zréhen obtient le Prix France Télévisions, cependant que Vessale Lezouache repart avec le Prix d’interprétation pour La Virée à Paname…de Carine May et Hakim Zouhani, tous deux Albertivillariens.
Eric Guignet
Le 25 novembre 2013
Photos : Michaël Barriera