Associations en fête
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Tout ceux qui s’impliquent au quotidien dans une action, un projet, une cause, parfois dans l’ombre, ont pu faire découvrir leur travail.
Place du marché et autour, place de la mairie, 180 stands, des concerts, déambulations, animations et ateliers, ont attiré un public nombreux malgré des averses impromptues et quelques bourrasques de vent.
« Beaucoup de personnes se sont déplacées. Nous avions préalablement effectué un travail de communication dans les écoles, centres de loisirs et manifestations publiques, avec le concours de jeunes du programme Auber + » - où des jeunes participent à une action collective en échange du financement d’un projet personnel – a expliqué Salwa El Khoussi, responsable de la Vie associative.
« Cette année, l’accent a été mis sur la mouvance d’associations liées à la nature, la biodiversité et l’économie sociale et solidaire, qui se développent fortement », a t’elle poursuivi.
Invitation à la détente et au retour à la nature
De fait, rue Ferragus, entre les avenues Victor Hugo et de la République, une véritable invitation à la détente et au retour à la nature était lancée aux visiteurs.
A côté des stands de jardins partagés et d’association de préservation de la nature, les enfants pouvaient rempoter eux-même une petite plante et repartir avec (Aubervilliers en Fleurs).
Au sein d’un aménagement végétal effectué par l’Unité territoriale Parcs et Jardins, les visiteurs de tout âge ont pu s’essayer aux percussions javanaises en fer et bronze.
« A Java, ces instruments ont une fonction de cohésion sociale. Ils se jouent toujours de manière collective pour placer l’individu dans un groupe », a expliqué l’association Rebonds, en résidence à Aubervilliers.
Enfants et adultes pouvaient s’installer confortablement dans des poufs et des transats pour lire (Médiathèques et Atelier Kuso).
D’autres ont pu repartir avec des bandes-dessinées, romans, polars, livres pour enfant, ceci gratuitement. A chacun de veiller à les rapporter ou piocher dans sa collection pour alimenter le circuit !
Pour Circul’livres, qui tient des permanences régulières, l’enjeu est large… transmettre le goût de la lecture mais aussi « créer des espaces de gratuité dans une société hyper marchande ».
Rencontrer d’autres associations, récolter des fonds...
Plus loin, de nombreux espaces – enfance, associations communautaires, solidarité, sport…- ont permis aux nombreuses autres associations qui font le tissu de la ville d’aller à la rencontre des habitants.
« Nous cherchons à les sensibiliser à nos actions et à rencontrer d’autres associations pour monter des projets ensemble », a expliqué Une goutte de soleil, qui organise des événements culturels pour financer des actions de solidarité.
Pour d’autres, un des enjeux de la journée était la récolte de fonds, comme Créavif qui a assuré la personnalisation de tee-shirts pour financer un projet de chantier solidaire, au Canada, de rénovation d’un foyer de femmes isolées.
Certaines ont lancé un appel à bénévoles, comme Entraide Scolaire Amicale (www.entraidescolaireamicale.org) qui organise du soutien scolaire à domicile à Aubervilliers.
Egalement, une vente solidaire de vêtements et objets a été organisée par La Fripouille, qui a lancé un appel aux dons pour anticiper la rentrée : cartables, sacs, classeur, et tout autre matériel scolaire.
Un manifestation poétique...
L’après-midi, les Souffleurs commandos poétiques ont déambulé armés de pancartes sur lesquelles chaque visiteur de la Fête avait pu écrire une phrase poétique de son choix.
Ils ont également recueilli des titres de projets dits impossibles dont l’un sera sélectionné et présenté en conseil municipal extraordinaire à la rentrée.
Autre déambulation, celle du groupe médiéval et méditerranéen Al Cantara, dans le cadre d’une opération menée par la mission Altérité de la Ville, qui s’est également produit au foyer Ambroise Croizat, avant l’initiation à la salsa et le bal de l’Accordéon Club.
Tandis qu’au bout de la rue Ferragus, une petite scène aménagée par La Brèche a permis a chaque volontaire de se saisir du micro et de donner de la voix, provoquant déhanchements et éclats de rire parmi les spectateurs.
Devant la mairie, la flashmob de Banlieue Bleues, un concert ivoirien, des percussions métallique (atelier Omja), l’opéra chinois de la ville de Yiwu ont constitué autant de voyages en musique et en danse.
Naï Asmar
Photos : Mickaël Barriera
Le 25 juin 2013