Les Mécènes en hommes de coin

On prend de la hauteur au Boxing Beats et de la surface aussi, que
l’on juge !
En lieu et place de l’ancienne mezzanine, c’est désormais un espace flambant neuf qui domine ainsi le domaine de la sueur, du sang – pour la métaphore seulement ! – et des cordes : « On dispose à présent de trois fois plus de superficie qu’auparavant.
C’était une condition obligée pour pouvoir assurer le soutien scolaire dans de bonnes conditions et, par ailleurs, développer nos activités extra-sportives », se satisfait Saïd Bennajem, directeur du club de boxe.

Boxing Beats fait cause commune avec le Stade de France

Il peut : il y a ici de la place pour le coin garderie consacré aux enfants des mamans qui, le samedi, s’adonnent à la Dynamic boxe ; 7 ordinateurs flambant neufs se répartissent dans l’espace de travail dédié aux devoirs et autres activités ; enfin, l’administration occupe le dernier tiers de la
mezzanine.
« Tout cela a été possible grâce aux nouveaux partenariats que nous avons noués, et tout particulièrement avec le Stade de France », renchérit-on au club.
Effectivement, si les 20 000 euros nécessaires à la
transformation des lieux ont été financés par la fondation Vinci, les travaux ont été réalisés par un des nombreux prestataires
du Consortium Stade de France.

De fait, et depuis janvier 2012, c’est avec ce dernier que le Boxing Beats fait cause commune, et ce pour une période de trois ans.
Bien vu : parrain pour défendre le projet auprès de la fondation Vinci, donateur d’ordinateurs portables, le Consortium fournit un excellent relais pour entrer en intelligence avec d’autres partenaires, et plus encore puisque l’on s’est engagé là à placer, chaque année, deux jeunes boxeurs méritants dans l’entreprise.

En outre, la Dynamic boxe est intégrée autour du parvis du Stade de France avec des séances hebdomadaires animées par les éducateurs
du club…
« Ils nous avaient donné un beau coup de main sur l’organisation d’événements, notamment pour les championnats de France féminins en
2012 avec l’achat de places, complète Saïd Bennajem qui, sur ce terrain,
explique que la compétition est mise sur pause pour le moment car on
préfère développer la boxe pour tous, la boxe loisirs.
Il y a une grosse demande. Si on reprend, ce sera uniquement pour monter une équipe féminine. »
Pour l’heure, le Boxing Beats développe de
nouvelles activités extra-sportives, tel que le projet Caméra au poing : les 12-16 ans interviewent des personnalités du monde de l’entreprise sur les métiers qu’ils voudraient faire.
La réalisation d’un pilote est en cours, le
club cherche des financements, se rapproche des instituts de formation, des entreprises… les mécènes en hommes de coin.

Eric Guignet
Le 7 janvier 2013