Dimanche de fiesta
Comme on aime la voir ainsi la ville, fêtée, ambiancée, partagée entre les acteurs du tissu associatif et la population… celle-ci a répondu présent et s’est gentiment disséminée au fil des stands, des scènes de concerts et danses, des ateliers sportifs concoctés par le service des Sports et l’Omja.
Oui, il y avait de quoi faire tant pour les minots que pour les adultes.
Ici, l’on dégustait un bon mafé accompagné de bissap ; là on dansait et chantait dans l’idiome de Cervantès, accompagnant des Ibères enthousiastes et anticipant leur succès du soir, en Ukraine…
Entendit-on parler slave ? Peut-être. Nos oreilles vibraient de toutes ces langues perçues à l’aplomb des allées quadrillant la place Rosa Parks.
Dans cet antre joyeux, les Souffleurs commandos soufflaient l’Haïku, les Tambours urbains battaient la juste mesure.
La mesure, d’ailleurs, était à son comble sur les deux scènes sises entre mairie et église : coupé décalé et bassins oscillants, chants du monde et méli-mélo de chorégraphies… tout cela sans fausse note.
On ne pouvait se trouver partout à la fois, mais on eut de la chance cependant.
Au foyer Ambroise Croizat, les seniors dansaient le paso doble – l’Espagne, encore – le pas allègre, cela avant de savourer un joli tour de chant : Thomas Pitiot et des choristes amateurs leur ont offert un peu d’ Allain Leprest, avec allant et délicatesse. Fallait y être…
Eric Guignet
photos : Michaël Barriera
Le 2 juillet 2012