Rebonjour les enfants !

Sourires éloquents des parents et émotion
palpable des enfants… car c’est bien
une façon de rentrée des classes pour
les petits de Prévert que ce jeudi-là.
A nouveau, les portes de l’école se sontelles
ouvertes pour accueillir son effectif,
au grand complet cette fois.
De sorte que
l’incendie criminel dont la maternelle fit partiellement
les frais le 20 septembre dernier
relèverait – presque – des oubliettes de l’Histoire
 : « Je ne comprends toujours pas pourquoi
on a mis le feu à notre école.
Mais bon,
on est très content de sa réouverture », explique
un papa visiblement satisfait.

« L’école est plus belle qu’avant »

Comme d’autres parents d’élèves de quatre
classes (trois de petits, une de petits-moyens),
ce dernier a vu sa fille emprunter le chemin
de l’école Doisneau sur le Landy qui reprenait
du service pour la circonstance.
Vie scolaire
suivant son cours dans la partie intacte
de Prévert pour les uns, les autres empruntant
le service de cars mis en place par la Ville
pour rallier l’établissement intérimaire…
« Nous tenons à remercier les parents pour
leur patience et leur collaboration. Ils ont
fait face à ce sinistre en acceptant la période
de transition.
Les services de la Ville ont été
efficaces et, aujourd’hui, l’école est plus
belle qu’avant », indique le maire, Jacques Salvator, visitant quelques classes et saluant
l’équipe pédagogique de Prévert.

Plus belle la vie, le sinistre a été effacé à grands
coups de peinture, de sols et plafonds rénovés,
de mobilier remplacé… plus claire aussi :
« On a fait sauter une cloison et il y a ainsi
un peu plus de lumière dans le couloir. Nous
avons réalisé des embellissements et mis en
place des équipements supplémentaires »,
complète Daniel Garnier, maire adjoint à
l’Enseignement.

L’addition ? 420 00 euros en partie remboursés
par l’assurance : reste un coût net d’environ 150 000 euros pour la Ville.
Joyeux anniversaire Boris (4 ans) !
Petite fête
de circonstance dans cette classe où les petits
camarades auront vite repris leurs repères à
deux-trois petits chagrins près.
Il faut dire
qu’Atsem [1], enseignants et direction avaient
plutôt bien préparé le terrain… et même les
enfants qui n’avaient pas eu à prendre le car
pour Doisneau.
Ceux-là ont affiché un grand
dessin à l’entame du couloir avec ce slogan :
Bon retour à l’école Jacques Prévert !

Eric Guignet
Le 2 février 2012