Du swing en centre-ville
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Par avance on sait qu’on passera un bon moment, qu’il y aura des gens sympas, que la musique nous emportera, que les mômes ne s’ennuieront pas…
Comme d’habitude – une fois tous les deux ou trois mois – l’enthousiasme de Bruno Brette a abouti à pareil miracle dominical dans la cour-atelier de sa maison.
L’homme, charmant, a du bagout et s’est déjà embringué dans l’organisation collective de la grande fête du centre-ville en juillet dernier, dans celles de Noël cet hiver.
8 En outre, le luthier est talentueux et il a un carnet… de sorte qu’un pléiade de musiciens peut a tout moment répondre positivement à un bœuf chez Bruno.
Chouette tout cela qui nous permettait de dériver allègrement ce dimanche après-midi au son de… de quoi au fait ?
Jazz des Carpates, oui, on peut dire ça : le tchèque Jiri Slavic envoyait à la contrebasse cependant que le copain roumain Roberto de Brasov assurait comme une bête à l’accordéon.
On riait, on se perdait dans des songes vaguement orientaux, goûtait au phrasé d’un poète de rue qui scandait là entre deux pots-pourris, le temps s’en fut ainsi très vite.
A quand la prochaine Bruno ?
« On essaye de créer un petit collectif pour lancer un café culturel sur Aubervilliers. En prémices, on voudrait initier un concert-public par mois, cela doublé d’une expo par exemple. »
Sortez les carnets : le prochain rendez-vous est fixé le 16 avril au café Le chien qui fume pour une expo-photo inédite – En quête d’humanité, jusqu’au 26 avril – de Julien Bonnet tandis que Roberto de Brasov, Jiri Slavic et BBA pour le bœuf avec Jihem Saint-Just (musique métissée) ambianceront la place Rosa Parks attenante…
Eric Guignet
Le 5 avril 2011