Léon Jouhaux, le livre
A l’initiative de la Ville d’Aubervilliers et de l’association Les amis de Léon Jouhaux présidée par Marc Blondel, soutenu par le Conseil économique, social et environnemental, ainsi que par le Bureau international du travail, le colloque dont traite le livre avait réuni historiens de la période et syndicalistes et s’était tenu là où Léon Jouhaux avait travaillé dans sa jeunesse, dans la grande fabrique d’allumettes devenue depuis propriété de la Documentation française, rue henri Barbusse.
La date de l’événement ne devait, elle non plus, rien au hasard puisque l’on célébrait, ce 12 juillet 2009, le centenaire exact de l’accession de Léon Jouhaux à la tête de la CGT pour un long mandat qui allait durer jusqu’en... 1947 (avant qu’il ne fonde FO) !
De ses premiers engagements anarchistes à son rôle de dirigeant syndical, de l’assassinat de Jaurès au Front populaire, de la Guerre d’Espagne à l’occupation, des bases embryonnaires d’une construction européenne à la Guerre froide, de ses combats pour le droit syndical international au Prix nobel de la Paix qui lui sera attribué, Léon Jouhaux, de par sa longévité exceptionnelle à la tête du syndicalisme français, aura été partie prenante de tout ce qui se sera joué d’important durant cinquante ans.
L’ouvrage publié, par le prisme du regard des historiens, reprend ce parcours, l’analysant dans ses succès et ses échecs, et dresse le portrait d’un syndicalisme à la française, dans son histoire et ses questionnements.