Visites de grandes expositions parisiennes
Contenu
« Jean-Michel Basquiat »
Dimanche 16 janvier 2011 à 11h30 au Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris
Pour le cinquantième anniversaire de la naissance de Basquiat, le Musée d’Art Moderne de la Ville de Paris consacre une rétrospective de deux cent peintures dessins et objets à l’artiste new yorkais d’origine portoricaine et haïtienne, révélé à la fin des années 70 par ses graffitis.
L’exposition permet de découvrir une oeuvre radicale, anarchique qui mélange les mythologies sacrées du vaudou et de la Bible, la bande dessinée, la publicité et les médias, les héros afro-américains de la musique et de la boxe, le jazz, le hip hop, les comics, et l’affirmation de sa négritude.
Basquiat fut peu acheté par les musées et fondations, ses oeuvres étant largement détenues par des collectionneurs privés. Depuis une exposition collective sur la Figuration Libre en 1984, il n’avait jamais été montré à Paris.
Sans lui, le graffiti serait resté un art mineur, marginal et contesté. Basquiat couronne le genre. La couleur saute aux yeux sur ses toiles, franche, vitale, explosive.
Au début des années 80, il tranche avec l’art conceptuel, minimal. Il connaît une carrière explosive, consume sa vie et meurt prématurément à l’âge de 27 ans d’une overdose.
Aujourd’hui, ses tableaux battent des records de vente.
Musée d’Art Moderne. 11, avenue du Président Wilson 75116 Paris. Métro Iéna.
Rendez-vous à
11h à l’extérieur, au bas des escaliers où vous attend G. Bénamou.
« Mondrian/De Stijl »
Samedi 5 février 2011 à 17h15 au Centre Georges Pompidou
Le mouvement De Stijl, du néerlandais « le style », issu de la théorie esthétique de Mondrian, le néo-plasticisme, a été créé par un groupe d’artistes comprenant des peintres, un sculpteur, des architectes ainsi qu’un poète.
Il est dominé par les personnalités de Piet Mondrian et Théo van Doesburg.
Plus proche du futurisme que des autres mouvements d’avant-garde tels que le fauvisme et le cubisme, le néo-plasticisme et De Stijl se présentent comme une conception globale abordant tous les aspects de la création formelle et tendant à l’universel.
Ses antécédents sont à rechercher aussi bien dans le cubisme que le symbolisme et l’Art nouveau, dans les « Arts and Crafts » et l’architecture de Frank-Lloyd Wright non moins que dans les doctrines philosophiques répandues à la fin du XIXe siècle, telles que la théosophie.
Son influence et sa postérité sont immenses et s’étendent, outre les disciples directs, de Le Corbusier et Fernand Léger au Bauhaus en passant par Ellsworth Kelly et Dan Flavin.
Leur manifestation a concerné les Pays-Bas, la France et l’Allemagne pour s’étendre de la Pologne aux Etats-Unis et de la Grande-Bretagne à l’Italie. Des oeuvres importantes à connaître et à découvrir…
Centre Georges Pompidou. M° Rambuteau, RER Châtelet-Les-Halles. R.V. à 16h45 sur l’esplanade, devant l’entre des groupes (sur la gauche).
« Odilon Redon »
Samedi 5 mars 2011 à 17h au Grand Palais. « Sous réserve »
Figure essentielle de l’art au tournant des XIX° et XX° siècles, Odilon Redon a profondément marqué la génération symboliste, notamment par ses noirs que célèbrèrent les plus grands critiques, avant d’être admiré par les jeunes peintres de la couleur, Nabis et Fauves.
Il est sans doute aujourd’hui parmi les génies de l’art moderne, celui qui demeure le moins connu du public.
Cette rétrospective, réunissant 170 peintures, dessins, pastels et fusains ainsi que 110 estampes, s’attache à mettre en évidence l’évolution du peintre, de l’époque angoissée des noirs jusqu’à la profusion colorée de ses dernières oeuvres.
Les oeuvres sont issues des grandes collections françaises et internationales (Allemagne, Etats-Unis, Israël, Japon, Pays-Bas, Royaume-Uni).
Odilon Redon a été l’explorateur des méandres de la pensée, de l’aspect ésotérique de l’âme humaine, empreint des mécanismes du rêve.
Une oeuvre attachante et très originale, qui suscite l’émotion…
Grand Palais. 3 avenue du Général Eisenhower, Paris 8°. Métro Champs-Elysées Clémenceau ou Franklin Roosevelt.
Rendez-vous à 16h30 devant l’entrée de l’exposition (à l’extérieur, au bas des escaliers entrée groupes où G. Bénamou vous attend).
« Manet, inventeur du Moderne »
Samedi 30 avril 2011 à 15h30 au Musée d’Orsay
Plus qu’une rétrospective monographique, la présente exposition entend explorer et éclairer la situation historique d’Edouard Manet (1832-1883), entre l’héritage réaffirmé du romantisme, l’impact de ses contemporains et le flux médiatique de son époque.
Moderne, Manet l’est encore en défiant les maîtres anciens, de Fra Angelico à Vélasquez.
Cette exposition repense de même les multiples liens que le peintre a résolument noués ou dénoués avec la sphère publique et politique.
Car la modernité est aussi affaire d’inscription, voire d’opposition.
Le parcours s’attardera donc sur l’enseignement de Thomas Couture, l’impulsion de Baudelaire, la réforme de l’art religieux, l’imaginaire érotique, l’art du fragment(é), le rapport à la peinture féminine (Berthe Morisot, Eva Gonzalès), la tentation mondaine, son impressionnisme décalé comme sa complicité avec le Mallarmé le plus noir.
La reconstitution de l’exposition de la « Galerie de la Vie moderne », organisée en mars-avril 1880 en amorce du Salon, permettra d’interroger enfin ce que signifiait pour lui « créer en République ».
C’est dire que « Manet, inventeur du Moderne » donne une place de choix à l’oeuvre tardif, mal connu et surtout mal compris si l’on en fait une banale étape vers la « peinture pure ».
Musée d’Orsay. 62, rue de Lille, 75007 Paris. M° Solférino, RER C station Musée d’Orsay. R.V. avec G. Bénamou qui vous attend à l’extérieur à 15h, sur l’esplanade, devant l’entrée du Musée.
« Rencontre avec le sculpteur Vincent Brédif »
Samedi 21 mai 2011 à 19h, à l’Espace Renaudie
Présentation de l’oeuvre sculptée de Vincent Brédif (sculptures, photographies, vidéos, expérimentations sonores) sur 4 écrans différents que le public découvrira en se déplaçant.
Eric Waroquet lira un texte écrit sur l’oeuvre de Vincent Brédif. La soirée se terminera autour d’un pot amical.
Vincent Brédif est sculpteur « d’images, d’acier, de béton, de volumes sonores, d’espaces scénographiques.
Simplement, pour transformer une idée en matière. Tout a commencé avec la photographie.
Jouer avec la lumière, faire apparaître. Et puis, de la mécanique.
Progressivement, il a intégré du relief dans ses photographies et les a suspendues.
Pour les faire passer pour de la peau, des morceaux de corps en mouvement.
Sont arrivés alors les plaques de métal, des mécanismes. Et l’expérimentation du son, pour son rapport dans l’espace.
Le théâtre souligne la préoccupation de la mise en scène, de la dramaturgie avec un rapport à l’écriture, au mode même d’écrire. Il existe même des petits films, images et sons de poésie ».
Extraits du texte de Janick Grignon « Vincent Brédif ».
Espace Renaudie. 30, rue Lopez et Jules Martin Aubervilliers 93. Métro Fort d’Aubervilliers. Bus 173 et 250 arrêt Balzac. Tel : 01 48 34 41 66. Entrée gratuite.
Inscriptions :
01 48 34 41 66 au Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers 27 bis, rue Lopez et Jules Martin.
Métro Fort d’Aubervilliers. Tous les jours de 9h à 12h30 et de 13h45 à 17h.
Le règlement peut être adressé au C.A.P.A. par la poste.
Tarif des 4 expositions : Adultes sans réduction : 78 euros.
Détenteurs carte famille nombreuse : 74 euros 18 - 25 ans : 66 euros. – 13 ans : 45 euros.
Enseignants primaire et secondaire avec Pass éducation : 70 euros.
Amener carte identité, carte famille nombreuse et Pass pour participants concernés. (possibilité d’étaler le paiement).
Un dossier est remis aux participants pour chaque exposition.