Le passage Moglia prépare sa mue
Le passage Moglia est une des
voies latérales qui débouchent
sur le canal, à la hauteur du Pont
de Stains.
Il se connecte au boulevard
Félix Faure et se termine en impasse sur
les berges rénovées.
Bordé d’un côté du
trottoir par les locaux de la société
Fedex, il est longé de l’autre par la ZAC
du Pont Tournant.
Deux programmes de logements, en locatif et en accession à la propriété, y sont en cours d’achèvement.
Dans
cette rue se trouvent les deux sorties de
parking des immeubles, et celle de
l’entreprise américaine.
C’est donc dans
un contexte de profonde mutation du
périmètre que s’inscrit la requalification
du passage Moglia.
Mi-janvier, l’entreprise Dubrac
s’attellera à la refonte complète des
104 mètres de cette artère. « Le passage
sera divisé en deux. Le haut gardera sa
vocation de rue, mais le bas sera aménagé
en mail piéton », précise Gérard
Régnier, du bureau d’étude à la direction
de la Voirie et des déplacements à
Plaine Commune.
La partie haute du
passage recevra un nouvel enrobé, les
trottoirs seront refaits, des banquettes
de stationnement seront créées.
Le secteur
deviendra une zone 30.
La chaussée de la partie basse disparaîtra
au profit d’un mail piéton, pensé
pour être un pendant à l’aménagement
des berges qu’il rejoindra.
« Nous avons
recherché une continuité du style et des
formes employées au bord du canal ».
Cette quête justifie le recours aux
bandes de pavés sciés et échantillonnés,
en alternance avec les bandes de béton
désactivé.
Encadrant le mail, des espaces
de plantation recevront une végétation
arborée d’essences variées – bouleaux,
tulipiers, érables, magnolias, amélanchiers
– ainsi que des haies.
Une attention toute particulière sera
apportée à l’accès aux personnes à mobilité
réduite.
Des bornes de granit et
des barrières pivotantes de type HLM
sépareront les deux espaces. De nouveaux
candélabres éclaireront le passage
sur toute sa longueur.
Il est à noter que l’ouvrage privilégie
une vraie dimension environnementale.
« Les pavés sont issus de pavés de récupération
tandis qu’une part des eaux de
pluie ne sera pas rejetée dans les égouts,
mais s’infiltrera naturellement dans la
terre des espaces de plantations ».
Frédéric Lombard
Le 6 janvier 2009