Visites de grandes expositions parisiennes

« Le Futurisme à Paris. Une avant-garde explosive ».

Samedi 17 janvier 2009 à 17h15 au Centre Georges Pompidou.
Première avant-garde du XX° siècle, le Futurisme se veut un mouvement littéraire et artistique rejetant la tradition esthétique et exaltant le monde moderne, en particulier la civilisation urbaine, les machines et la vitesse.
Les peintres du Futurisme italien (Balla, Boccioni, Carra, Russolo, Severini), regroupés en 1910 autour du poète Marinetti, proclament l’identité de l’art et de la vie par le biais de la notion de vitesse.
Héritant de la philosophie de Bergson et de la théorie de la relativité d’Einstein selon lesquelles la stabilité est une illusion rétrograde, ils choisissent la vitesse comme moyen de percevoir et d’acquiescer au principe fondamental qui régit le monde moderne, le mouvement.
Sont ainsi glorifiées les usines et les inventions moderne, et tous les bruits qui en émergent.
Le Futurisme prône un art total comme l’indiquent ses nombreuses activités parallèles à la peinture : la musique, l’architecture, le théâtre, le cinéma, la mode…
L’exposition ambitionne de réévaluer la place et le statut du Futurisme afin de rendre compte de son impact sur l’avant-garde française, le Cubisme.
Elle invite à une nouvelle analyse des relations entre ces deux mouvements à travers plus de 200 œuvres et documents.

Centre Georges Pompidou. M° Rambuteau, RER Châtelet-Les-Halles.
R. V. à 16h45 sur l’esplanade, devant l’entrée des groupes (sur la gauche).

« De Miro à Warhol. La Collection Berardo »

Dimanche 8 février 2009 à 11h au Musée du Luxembourg.
Né en 1944 sur l’île de Madère, José Berardo est l’un des plus importants entrepreneurs portugais.
Emigré à 19 ans en Afrique du Sud où il fait fortune, il rassemble dès son retour au Portugal en 1986, une des plus intéressantes collections d’art moderne et contemporain d’Europe, qu’il continue à enrichir.
Le Musée Collection Berardo a ouvert ses portes le 25 juin 2007. Ses collections présentent en outre des ensembles d’azulejos, d’art africain, d’art brésilien, de mobilier Art Déco, de minéraux, de faïences, d’étains…
Les 74 œuvres présentées au Musée du Luxembourg s’articulent autour de 5 sections illustrant des mouvements artistiques majeurs du XX° siècle : le surréalisme (Miro, Dali, Ernst, Breton…) – l’un des points forts de la collection pour la période précédant la seconde guerre mondiale – l’abstraction de 1910 à l’immédiat après-guerre (Mondrian, Tanguy, Arp…), la confrontation Europe-Amérique des années 1960 avec le Nouveau Réalisme et le Pop Art (Warhol, Klein, Soulages, Mitchell…) et les différentes recherches plastiques post-1945 (Riopelle, Schnabel, Stella…).

Musée du Luxembourg. 19 rue de Vaugirard 75006 Paris. RER Luxembourg. M° Odéon.
R. V. à 10h30 devant l’entrée du Musée.

« Primitif Italiens. Splendeurs du Musée D’Altenbourg »

Samedi 14 mars 2009 à 15h15 au Musée Jacquemart-André.
Le Musée accueille la collection constituée au début du XIX° siècle par le baron allemand
Bernard von Lindenau (1779-1854) dans sa ville d’Altenbourg, au sud de Dresde.
Le baron l’a constituée alors que les primitifs italiens étaient méconnus des autres grands collectionneurs européens.
Une cinquantaine de ces œuvres, toutes réalisées par les plus grands maîtres de la pré-Renaissance et de la première Renaissance italienne sont réunies à l’occasion de cette exposition qui sera une révélation pour le public français.
Un florilège saisissant d’artistes prestigieux, de Guido da Siena à Botticelli, nous raconte la succession des grands courants esthétiques dans l’art italien entre la seconde moitié du XIII° siècle et la fin du XV° siècle : le style grec, l’apparition du style moderne sous l’influence de Giotto, l’épanouissement du style gothique international qui progressivement laisse place au style renaissant.
Les noms des plus grands maîtres sont réunis : Guido da Siena, Pietro Lorenzetti,
Bernardo Daddi, Lorenzo Monaco, Fra Angelico, Masaccio, Filippo Lippi ou Sandro Botticelli.

Musée Jacquemart-André 158 Bld Haussmann 75008 Paris. M° Miromesnil.
R. V. à 14h45 devant
le Musée.

« Kandinsky »

Samedi 16 mai 2009 à 17h15 au Centre Pompidou.
Considéré comme le fondateur de l’art abstrait avec l’aquarelle de 1910, Kandinsky (1866-1944) fut aussi un théoricien dont les écrits exercent encore une influence aujourd’hui.
Né à Moscou, il a 30 ans lorsqu’il se rend à Munich, l’un des principaux foyers artistiques au début du siècle, où il participe au mouvement expressionniste.
Puis, rompant avec le réalisme agressif des peintres de ce mouvement, le peintre affirme la priorité d’une « nécessité intérieure » que seule l’abstraction peut exprimer face à la confusion du monde-image.
Il fonde avec Franz Marc le groupe du « Cavalier bleu » en 1911 et publie Du spirituel dans l’art en 1912.
Fin 1921, il est appelé par Gropius à Weimar comme professeur au Bauhaus où Klee enseigne déjà.
Il publie Point-Ligne-Plan en 1925. Les toiles de cette époque révèlent une discipline sévère basée sur les formes élémentaires de la géométrie.
Puis Kandinsky insiste sur le contenu intérieur de la forme. Une sensation de chaleur pénètre la froide géométrie de ses constructions.
La période parisienne qui suivra (1933-1944) se caractérise par l’apparition d’indéfinissables formes organiques, véritables êtres concrets se substituant aux signes géométriques.

Centre Georges Pompidou. M° Rambuteau, RER Châtelet-Les-Halles.
R. V. à 16h 45 sur l’esplanade, devant l’entrée des groupes (sur la gauche).

Inscriptions :
Tél. : 01 48 34 41 66 au Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers 27 bis, rue Lopez et Jules Martin. Métro Fort d’Aubervilliers.

Permanences d’inscriptions tous les lundis et jeudis de 14 h 30 à 19 h 30.

Participation pour les 4 visites (billets, conférencières, audiophones) :
70 euros (possibilité d’étaler le paiement sur plusieurs mois).
Un dossier est remis aux participants pour chaque exposition.