Fenêtre sur courts

Le plus courtes sont les meilleures paraît-il. Il n’empêche, la belle et bonne histoire que draine Génération Court entame avec enthousiasme sa troisième année consécutive.
Ainsi, initié par l’Office municipal de le jeunesse (Omja) en 2006 un an après « Le Blon du court-métrage » de Bamako – ce qui fait de l’association Blonba (Mali) le partenaire historique de l’Office – le festival permet de faire émerger les talents de demain.

Chaque année, ils sont plus d’une centaine de jeunes, la caméra et le scénario aux poings, pour s’impliquer dans une véritable dynamique participative : « Pour 2008, nous leur avons proposé de réaliser des courts-métrages de fiction qui ont été projetés cet été à travers le monde lors d’opérations de coopération internationale », explique Diaby Doucouré, responsable de la maison de jeunes Emile Dubois et du festival.
A partir de ces actions – réfection d’une école de musique à Rio, travaux dans un centre d’accueil infantile de Dakar, entre autres – les jeunes ont également réalisé des courts-métrages qui seront diffusés entre les 13 et 16 octobre au Caf’Omja dès 19 heures.

Voir la bande annonce de la 3e édition du festival Génération Court

Tournées entre avril et juin dernier, les œuvres de fiction qui participent au festival ont fait donc l’objet d’une sélection, de sorte que 5 courts-métrages se retrouveront en compétition au « grand » soir du 17 octobre, à l’Espace Fraternité.

Soient Auber d’Anissa Allali, Des larmes à la réussite d’Hindaty Sakho, Pauline Sen et Hatouma Traoré, Mauvais œil de Cyril et Nassim, L’Autre de Zoubir Haffez, Terre promise de Mady traoré, Steve Mendy et Ousmane Bocoum…

Les lauréats seront bien récompensés avec le Prix Eicar, un cursus de 3 ans – valeur 21 000 euros – dans l’éminente école sise Porte d’Aubervilliers. En outre, le Prix Publicis (nouveau et prestigieux partenaire) consiste en un cursus Eicar – BTS sur 2 ans – suivi d’un stage chez Publicis.

Eric Guignet
Le 30 septembre 2008

Luc Besson présidera le jury qui départagera les cinq courts-métrages de fiction sélectionnés et réalisés par l’OMJA.