Archives de la Ville d’Aubervilliers

Derrière les murs de la ville

publié le 25 septembre 2008 (modifié le 13 novembre 2008)

Organisées par la Ville, avec le soutien du Comité départemental de tourisme de la Seine-Saint-Denis et le CAUE 93, les Journées du Patrimoine étaient, cette année, plus fournies que d’habitude.
Dans le hall de l’Hôtel de Ville, le maire, Jacques Salvator, s’en explique : « Aubervilliers mérite d’être regardé sous cet angle-là aussi.
Car, croyez-moi, elle a des choses à faire voir… »

Déjà, un groupe l’attend pour une visite de la mairie, de la cave au grenier.
Qu’est-ce qui a poussé ces visiteurs d’un jour à venir ? La curiosité, évidemment !
Mais pour ce jeune couple, c’est autre chose : « L’occasion qui nous est donnée de revoir la salle des mariages où nous nous sommes unis ». Sourire complice.

Guidés par le maire et Brahim Hedjem, son adjoint aux Relations publiques, les curieux ont de quoi rassasier leurs yeux.
Comme dans le bureau du sénateur Jack Ralite, un véritable petit musée doublé d’une belle bibliothèque.

Spécificité du bâtiment officiel de la Ville : « Aubervilliers est la seule commune de France à posséder un monument aux morts à l’intérieur de ses murs », apprend-t-on de la bouche de Brahim Hedjem.
Deux heures plus tard, en route vers la caserne militaire du Fort d’Aubervilliers où un escadron de gendarmes se tient quasiment au garde-à-vous pour accueillir les visiteurs ! L’ouverture de la caserne au public ?

C’est une première. « Nous y avons vu un double intérêt, s’en explique le major Fournival.
Patrimonial, bien sûr, avec celui de faire découvrir la porte historique du Fort. Promotionnel, également.
En mettant en valeur notre engagement et notre profession ».

Loin de l’image austère qui leur colle à l’uniforme, ce sont des militaires avenants qui s’improvisent guides pour des curieux venus en famille.
Panneaux d’information sur l’histoire du Fort, exposition de véhicules, mur d’escalade en plein air, stand de recrutement et coin buvette, le terrain est bien balisé !
On découvre, voire on se souvient. « Une dame âgée, habitant avenue Jean Jaurès, m’a confié, tout à l’heure, qu’elle jouait ici lorsqu’elle était enfant et que revenir sur ce lieu était un bonheur pour elle », rapporte, attendri, le major.

A quelques encablures, du côté des jardins familiaux, l’accueil est tout aussi sympathique.
Ce sont les membres de l’association des Jardins ouvriers des Vertus, qui animent ces 2,5 hectares de potagers et de verdure, qui assurent les visites. Un vrai bain de chlorophylle au pied des Courtillières. Très agréable.

Jacques Salvator, lui, songe déjà à l’année prochaine. « Où nous mettrons aussi en lumière le nouveau patrimoine de la ville : les maisons de l’enfance récemment construites, les crèches rénovées ou encore l’extension de Constance Mazier pour les personnes âgées ».





Anne Krispil
Le 25 septembre 2008