Archives de la Ville d’Aubervilliers

Visites de grandes expositions parisiennes

publié le 6 décembre 2007

Chaim Soutine

Samedi 19 janvier 2008 à 16h à la Pinacothèque de Paris.
Chaim Soutine est un enfant du peuple qui sut exprimer par le pinceau l’angoise ressentie depuis sa tendre enfance.
Dans son œuvre, tout est secoué par un choc violent ; tout paraît mouvant, instable.
Chacun de ses personnages est défiguré par un mal venu de l’intérieur.
Soutine aspirait cependant au classicisme, admirant les statues de la Grèce, de l’Egypte, la peinture de Corot, de Courbet, de Vélàsquez et surtout de Rembrandt.
Il fut marqué par la peinture française dont la sobriété et la mesure a sans doute contribué à équilibrer son tempérament fougueux et irrationnel.
Comme Cézanne, qui concevait la plénitude de la forme dérivant de la couleur, Soutine ne dessinait jamais.
Le dessin prenait forme à mesure qu’il peignait. Soutine évolue en marge de toutes les tendances picturales, Fauvisme, Expressionnisme, Cubisme.
Son œuvre se place hors de toute école.

Pinacothèque de Paris. 28, place de la Madeleine Paris 8°. Métro Madeleine.
Rendez-vous à 15h45, dans l’entrée de la Pinacothèque. Visite avec audiophone.


L’atelier d’Alberto Giacometti (rétrospective)

Samedi 9 février 2008 à 19h15 au Centre Pompidou.
Toutes les facettes de la création de Giacometti sont présentées en référence à son espace de création, son atelier, et illustrées par des œuvres rares, souvent invisibles du grand public, comme les plâtres peints ou les fragments des murs de ses trois principaux ateliers de Paris, Stampa et Maloja (Suisse).
L’exposition offre une occasion exceptionnelle de réunir plus de 600 œuvres. Rythmée par des archives inédites, elle présente les aspects les plus divers de la production de Giacometti : sculptures, peintures, dessins, objets d’art décoratif, gravures, écrits.
Elle fait apparaître la vision très particulière de l’artiste face au réel, mouvant, instable, insaisissable.
Comme le souligne le critique David Sylvester, il aspire à « perpétuer l’éphémère ».

Centre Georges Pompidou. M° Rambuteau, RER Châtelet-Les-Halles. R. V. à 18h45 sur l’esplanade, devant l’entrée des groupes (sur la gauche).


Louise Bourgeois

Samedi 15 mars 2008 à 17h15 au Centre Pompidou.
Née à Paris en 1911, Louise Bourgeois s’installe à New-York en 1938. _ C’est une des artistes les plus connues au plan international, qui a ouvert la voie avant-gardiste de l’art contemporain.
Son œuvre échappe à toute classification esthétique : sans cesse, elle oscille entre géométrie abstraite et réalité organique, l’artiste usant de toutes les formes, de tous les matériaux au gré de ses besoins d’expression.
Cette liberté formelle, qui la fera passer du bois au plâtre, du marbre au latex puis aux objets trouvés, s’explique en partie par le désir d’explorer toutes les potentialités de la matière, comme autant d’échos à l’infinie complexité de l’être humain.
Le cheminement artistique de Louise Bourgeois se révèle entièrement autobiographique.
Sa place unique dans la sculpture moderne en fait une référence quasi mythique pour toute une génération d’artistes contemporains qu’elle a profondément influencés, notamment par l’intérêt qu’elle porte au corps, à ses fragments, à la polarité masculin féminin, et par sa revendication de la subjectivité de l’artiste.

Centre Georges Pompidou. M° Rambuteau, RER Châtelet-Les-Halles. R. V. à 16h45 sur l’esplanade, devant l’entrée des groupes (sur la gauche).

Les soldats de l’éternité. Les guerriers de Xian

Samedi 31 mai 2008 à 16h à la Pinacothèque de Paris.
Cette exposition exceptionnelle concerne l’une des plus fabuleuses découvertes archéologiques du XXème siècle : les légions enterrées en terre cuite de l’Empereur Qin souvent appelées les Guerriers de Xian.
Cet empereur unifia la Chine et créa de son vivant son mausolée gardé par une armée de terres cuites.
L’ensemble des pièces exposées, centré exclusivement sur la Dynastie Quin*, viendra en grande partie du Musée d’Art et d’Histoire de la Province du Shaanxi, l’un des musées les plus importants de Chine qui prête en Europe pour la première fois un ensemble exceptionnel d’objets d’une rare qualité montrant tous les aspects de la vie quotidienne à l’époque de la dynastie Quin.

*- 221 à – 206 : dynastie Quin. En seulement 15 ans, l’Empereur Quin réalisa l’organisation du pays, (administration centralisée, découpage du territoire en provinces, mise en place du système normalisé de poids et mesure) et unifia la construction de la Grande Muraille.

Pinacothèque de Paris. 28, place de la Madeleine Paris 8°. Métro Madeleine.
Rendez-vous à 15h45, dans l’entrée de la Pinacothèque. Visite avec audiophone.

Les traces du sacré. Le spirituel dans l’art moderne et contemporain.

Samedi 17 mai 2008 à 17h15 au Centre Pompidou.
Avec cette exposition, le Centre Pompidou explore la naissance du XXème siècle en Occident au sein du tumulte des croyances bouleversées.
L’essor du capitalisme, le triomphe de l’industrie, le développement du paysage urbain, la psychanalyse, la science et le marxisme conduisent à reconsidérer la place de l’Homme dans la création et par conséquent sa relation au religieux.
Pourtant, cette crise spirituelle ne signifie pas la disparition du questionnement métaphysique.
De Odilon Redon à Damien Hirst, de Kasimir Malévitch à Marina Abramovic, de Piet Mondrian à Antonin Artaud, l’interrogation métaphysique, la volonté de donner de nouvelles formes à notre effort de compréhension du destin, sont des clefs déterminantes pour la compréhension de l’art du XXème siècle.

Centre Georges Pompidou. M° Rambuteau, RER Châtelet-Les-Halles. R. V. à 16h45 sur l’esplanade, devant l’entrée des groupes (sur la gauche).


Inscriptions :
01 48 34 41 66 au Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers 27 bis, rue Lopez et Jules Martin.
Métro Fort d’Aubervilliers. Permanences d’inscriptions tous les mardis et jeudis de 14h30 à 19h30.

Participation pour les cinq visites (billets, conférencières, audiophones) : 78 euros.
Un dossier est remis aux participants pour chaque exposition.