Archives de la Ville d’Aubervilliers

En finir avec le tabac

publié le 7 mars 2007 (modifié le 4 avril 2007)

Une possibilité reste l’arrêt
pur et simple de fumer.
Patchs, médicaments,
hypnose, homéopathie,
acupuncture, thérapies de groupe,
assistance téléphonique, tout a déjà
été envisagé.
Mais comment si
prendre ? Suffit-il de bonne volonté ?
Pourquoi est-ce si dur d’en finir avec
la clope ?

C’est souvent après plusieurs tentatives
d’échecs que le fumeur réalise
l’ampleur de la tâche.
Sur la ville, au
Centre municipal de santé (CMS),
les consultations d’aide au sevrage
tabagique sont en recrudescence.
« Le
sevrage, l’abandon de l’habitude de
fumer reposent sur la prise de substituts
nicotiniques, accompagnée d’un
soutien psychologique et d’un suivi
régulier. »
Ce suivi, de 8 mois à un
an, parfois plus, double les chances de
succès.
Les fumeurs sont les premiers
à connaître les méfaits du tabac :
haleine désagréable, jaunissement des
doigts, des mains, ternissement de la
peau, pertes de goût, d’odorat, diminution
du souffle, des performances
sexuelles, odeur de mégot sur les
vêtements.

Une chose est sûre, la cigarette crée
une véritable dépendance à trois
niveaux : à la nicotine que l’on peut
traiter par des substituts, patchs ou
autres qui agissent sur les symptômes
du manque, irritabilité, anxiété, faim.
Il y a ensuite la dépendance psychologique.
Beaucoup de fumeurs parlent
de la cigarette qui a accompagné les
meilleurs et les pires moments de leur
vie.
Pour les plus dépendants, le
sevrage peut entraîner une véritable
dépression s’il n’y a pas d’aide psychologique
ni médicale.
Le troisième
volet, c’est la dépendance sociale, gestuelle,
autrement dit toutes les situations
auxquelles le tabac est associé :
le travail, les pauses cafés, le téléphone,
la voiture ou les soirées entre
amis.
La difficulté consiste à reconsidérer
ses habitudes de vie.

Pour réussir à arrêter de fumer,
« la personne doit déjà prendre la
décision, explique-t-on au CMS.
Les
moyens, on les connaît, ils existent
en quantité mais, sur un an, seuls 20
à 25 % des patients en consultation
ne reprendront pas de cigarette.
L’élément
déterminant c’est le contexte ».
Chaque futur ex-fumeur doit trouver
les modalités d’aides qui lui conviennent
le mieux.

Quelques moyens
faciles peuvent se révéler efficaces en
substituts : croquer une pomme,
passer quelques instants ses avantbras
sous l’eau bien froide, boire un
grand verre d’eau, regarder une photo
de poumons de fumeur (radical).
Par
contre, les cafés, l’alcool, les cachous,
la gomme à mâcher ne feront
qu’entretenir l’envie car ils agissent
directement sur le cerveau.

Guillaume Théchi
Le 7 mars 2007

Donnez votre avis sur ce sujet sur le blog d’Aubermensuel : www.blog-aubermensuel.fr