500 ans d’histoire locale sur le Web
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Grâce aux Archives municipales, les registres paroissiaux sont désormais consultables sur www.aubervilliers.fr.
De 1552 à 1792 (année où l’état civil moderne est créé et passe sous la responsabilité des municipalités), c’est l’Eglise qui enregistre tout.
Baptême, mariage, enterrement, les trois dates clef de la vie des fidèles (soit la quasi-totalité de la population de l’époque) sont inscrites dans un registre de catholicité.
Une véritable bible pour tous les généalogistes de France et de Navarre ! De quoi remonter, par un savant jeu de piste, l’arbre d’une famille, de parenté en parenté.
Jusqu’à maintenant, ces registres étaient consultables sous forme de microfilms (pas question de manier directement les originaux, trop fragiles et précieux) au service des Archives.
Avec la numérisation de l’intégralité du fonds, plus besoin de se déplacer.
En passant par le site de la Ville (suivre le chemin accueil>la ville>histoire>les archives>registres paroissiaux), les registres sont directement téléchargeables en format PDF.
Aubervilliers est l’une des premières communes à proposer cette possibilité.
« Nous avons obtenu une subvention du ministère de la Culture pour mener à bien ce projet », explique Jean-Charles Virmaux, le conservateur des Archives municipales.
Une œuvre utile, d’autant que la Ville est la seule à détenir ces registres, le double des originaux (que les curés avaient coutume de faire) ayant brûlé lors de la Commune de Paris en 1871.
Décidément gâtés, les généalogistes amateurs bénéficieront également, en allant sur www.aubervilliers.fr, du travail de dépouillement de ces documents qui a été effectué par la Société d’histoire d’Aubervilliers.
Des relevés méticuleux par classement alphabétique, classement au nom de la mère et tables décennales qui facilitent grandement les recherches.
Quand une technologie high-tech contribue à faire vivre la mémoire du passé...
F. M.
Le 1er mars 2006