Visites de grandes expositions parisiennes

Mélancolie. Génie et folie en Occident.
Samedi 14 janvier 2006 à 16 h 30 au Grand Palais.

Aucune disposition d’âme n’a occupé l’Occident si longtemps que la mélancolie.
Le sujet touche au cœur des problèmes auxquels l’homme est aujourd’hui confronté : de l’histoire à la philosophie, de la médecine à la psychiatrie, de la religion à la théologie, de la littérature à l’art.
La mélancolie, par tradition cause de souffrance et de folie, est aussi le tempérament des hommes marqués par la grandeur, les héros et les génies.
L’iconographie de la mélancolie est d’une infinie richesse et il n’est donc pas étonnant que ce soit l’histoire de l’art qui ait su la première fournir les bases de cette nouvelle approche de l’histoire culturelle du malaise saturnien.
L’exposition se propose d’introduire le public à cette richesse encore mal connue.
Avec plus de 200 œuvres, elle montre comment de Dürer à Picasso, en passant par La Tour, Füssli, Friedrich, Goya, Delacroix, Rodin, Munch, De Chirico,... elle a façonné le génie européen.

Grand Palais 3, Av du Gal Eisenhower, Paris 8°. M° Champs-Elysées Clémenceau ou Franklin Roosevelt.
R.V. à 16h en extérieur avec G. Bénamou.

Brésil, héritage africain
Samedi 4 mars 2006 à 16 h 30 au Musée Dapper.

Du XV° au XIX° siècle, sur les onze à quinze millions d’individus entassés dans les soutes des bateaux négriers qui ont traversé l’Atlantique, environ trois millions et demi d’entre eux débarquèrent au Brésil.
La vitalité des religions des descendants d’esclaves a suscité l’émergence de formes d’expression originales, autels, sculptures, objets rituels, indissociables de la musique, du chant et de la danse.
Par ailleurs, ces productions intègrent et adaptent des éléments appartenant au patrimoine de la colonie portugaise.
Les sources africaines se mêlent parfois à d’autres influences : croyances amérindiennes, catholicisme.
Trois zones culturelles africaines sont privilégiées : yoruba (Nigeria, Bénin), fon (Bénin,Toto) et kongo (République démocratique du Congo et Angola), qui ont profondément imprégné les communautés afro-brésiliennes.
Un espace présente des œuvres d’artistes contemporains. Les œuvres provenant du Brésil sont présentées pour la première fois en Europe.

Musée Dapper. 35, rue Paul Valéry, 75116 Paris. Métro Victor Hugo.
R.V. à 16h15 dans l’entrée du Musée.

Le Douanier Rousseau. Jungles urbaines
Samedi 25 mars 2006 à 16 h 30 (sous réserve) au Grand Palais.

Peintre autodidacte, contemporain des Impressionnistes mais admirateur des maîtres académiques comme Bouguereau et Gérôme, Henri Rousseau, dit le Douanier Rousseau (1844-1910) expose au Salon des Indépendants à partir de 1886.
L’Exposition universelle de Paris en 1889, et notamment les reconstitutions de paysages exotiques que l’on pouvait y admirer, produisent sur lui une forte impression et sans doute faut-il chercher là, ainsi que dans ses visites au Jardin des Plantes et dans les illustrations des journaux et magazines,
la source des étranges paysages de jungle, entièrement imaginaires, que le Douanier Rousseau peignit au cours des premières années du XX° siècle.
En 1984, les Galeries nationales du Grand Palais présentaient une rétrospective de l’œuvre du Douanier Rousseau.

Grand Palais 3, Av du Gal Eisenhower, Paris 8°. M° Champs-Elysées Clémenceau ou Franklin Roosevelt.
R.V. à 16h en extérieur avec G. Bénamou.

L’Avventura. Les avant-gardes italiennes 1910-1950
Samedi 29 avril 2006 à 16 h 30 (sous réserve) au Grand Palais.

Les soixante premières années du XX° siècle en Italie ont vu le développement de courants artistiques remarquables, qui n’ont encore jamais été présentés en France dans leur ensemble.
Une centaine de peintures et de sculptures, pour la plupart issues des collections du musée d’Art moderne et contemporain de Trente et Rovereto, mais aussi d’autres collections italiennes publiques et privées, éclairent les continuités et les ruptures qui ont présidé à la naissance de ces mouvements.
Ainsi du futurisme de Boccioni, de Severini, de Carrà, théorisé par Marinetti, utilisé chez Balla, Depero et Prampolini, qui influença aussi les arts appliqués et la mode des années 1915-1925.
Ainsi encore du « retour à l’ordre », annoncé par De Chirico dès 1912, qui prend corps après 1915 avec le primitivisme italien, dont Carrà est la figure centrale, et le réalisme magique.
Ce dernier donnera naissance au classicisme du mouvement Novecento et à celui, plus affirmé encore, de Campigli, Funi, Oppi et Sironi.

Grand Palais 3, Av du Gal Eisenhower, Paris 8°. M° Champs-Elysées Clémenceau ou Franklin Roosevelt.
R.V. à 16h en extérieur avec G. Bénamou.

Inscriptions : 01 48 34 41 66 au Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers 27 bis, rue Lopez et Jules Martin. Métro Fort d’Aubervilliers.

Permanences d’inscriptions les mercredis et jeudis de 14 h 30 à 19 h 30.

Participation pour les 4 expositions : - 13 ans : 40 eur. 13-25 ans : 64 eur. Autres personnes : 70 eur.
Possibilité d’étalement de la cotisation sur 2 ou 3 mois. Un dossier est remis aux participants pour chaque exposition.

Possibilité de participer ponctuellement à une exposition s’il reste des places dans le cycle de visites.
Téléphoner une semaine avant la date de l’exposition choisie pour réserver.

Le 7 décembre 2005