Un columbarium et un jardin du souvenir
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Parce que le cimetière du Pont Blanc ne possède pas d’espace cinéraire, les familles d’Aubervilliers ayant fait le choix de la crémation ne peuvent y déposer les urnes contenant les cendres de leurs défunts.
Or, la grande majorité de ces familles auraient souhaité bénéficier de ce choix.
« C’est important pour les descendants d’avoir un lieu de recueillement, assure cette Albertivillarienne dont le mari a été crématisé lorsque ses enfants étaient très jeunes.
Pour eux, c’est quelque chose de concret qui les relie à la mémoire de leur père, qui était un gars d’Auber ».
Ainsi, dès que le projet municipal sera concrétisé, cette famille compte faire rapatrier l’urne actuellement entreposée au cimetière intercommunal de La Courneuve.
Une demande de crémations en constante progression
Car c’est bien pour faire face à cette demande, en constante progression, que le conseil municipal a validé, en mai dernier, le budget pour cet équipement.
Le futur site cinéraire d’Aubervilliers comprendra deux réalisations : l’implantation d’un columbarium et l’aménagement d’un espace de dispersion, dit jardin du souvenir.
Le columbarium, situé sur une bande de terrain dégagée le long d’un mur du cimetière, pourra accueillir, dans un premier temps, une vingtaine de cases pour les urnes.
Le jardin du souvenir sera matérialisé par un espace vert arboré, sur lequel les familles pourront disperser les cendres.
L’ensemble se veut un lieu à la fois sobre mais fleuri, propre au recueillement mais sans austérité. C’est pourquoi, la direction du service Population, en charge de ce
dossier, s’est alliée le savoir-faire
de l’unité territoriale des Espaces verts de Plaine Commune.
Comme pour les concessions traditionnelles de sépultures, la gestion administrative de l’Equipement sera effectuée par le service Etat civil.
En permettant la réalisation de ce site cinéraire, la municipalité se met en phase avec ses administrés qui ne manqueront pas d’apprécier l’intérêt et le respect marqué à leur défunt quel que soit le choix de leurs obsèques.
Maria Domingues
Le 3 novembre 2005