Futures écoles, liaison froide et chasse au plomb
C’est ce qu’ont pu vérifier Pascal Beaudet, le maire, Patricia
Latour, maire-adjointe déléguée à l’Enseignement maternel et élémentaire, et les techniciens municipaux qui les accompagnaient, lors d’une
ultime visite des écoles concernées le 25 août dernier.
Le chantier le plus riche en symbole et en promesse d’avenir : les premiers coups de pioche, mi-août, sur le site de la future école Anne Sylvestre qui doit ouvrir à la rentrée 2006 dans le quartier Paul Bert.
Une réalisation très attendue car elle permettra de répondre à l’asphyxie actuelle des écoles maternelles liée à l’explosion des effectifs.
Du côté de l’autre projet de future école, dans le quartier du Fort, les travaux de construction ont rencontré de grosses difficultés liées à la nature du sol.
Le retard pris est tel, que l’ouverture (prévue pour novembre) devra attendre février prochain.
Pour l’accueil des enfants, une solution de rechange a été trouvée : trois des cinq classes prévues intégreront dès cette rentrée les écoles Perrin et Brossolette jusqu’en février, les deux autres seront installées dans un préfabriqué qui ouvrira après la Toussaint sur un terrain attenant à l’école maternelle Brossolette.
Autre important chantier car il s’agit de la sécurité des élèves, la résorption de la peinture au plomb a nécessité la remise en peinture totale de nombreux locaux dans différentes écoles.
Pour se donner une idée de l’ampleur de ces travaux, leur coût : 500 000 e.
A l’école Edgar Quinet, l’office a été complètement réaménagé et
réorganisé (coût : 260 000 e) afin de le mettre en conformité avec le système de restauration en liaison froide, qui s’étend ainsi progressivement à toute la ville.
D’autres opérations, moins lourdes, ont également été menées cet été : remplacements de mobilier notamment, de rideaux, ainsi que tous les aménagements de locaux liés aux nouvelles créations de classes, entre autres...
Alexis Gau
Le 8 septembre 2005