Le passage du CIO : un moment clé
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Après Madrid, Londres et New York en février, c’est au tour de Paris et de Moscou d’accueillir les onze envoyés du Comité international olympique chargés de juger de la qualité des candidatures.
La journée du 10 intéressera particulièrement Aubervilliers puisque c’est à cette date que la délégation viendra sur la commune.
Elle se rendra au Landy, sur le site de quatre hectares où le Centre nautique olympique verrait le jour. Et rue des Fillettes, là où seraient construites les salles pour le basket-ball, la boxe, le tennis de table, l’haltérophilie, la lutte et le taekwondo.
Côté Saint-Denis, la commission passera bien évidemment au Stade de France où battrait le cœur des Jeux avec les cérémonies d’ouverture et de clôture et toutes les compétitions d’athlétisme.
A proximité, elle visitera aussi l’endroit prévu pour accueillir le gigantesque centre des médias.
Une dizaine de critères (installations sportives, transports, sécurité, finances, soutien de l’opinion publique, expérience des événements de grande ampleur, environnement, etc.) vont permettre de juger les villes candidates.
En juin, la commission publiera ses conclusions dans un rapport qui servira de document référence aux 120 membres du CIO chargés d’élire la ville organisatrice (scrutin le 6 juillet).
Chaque détail comptera
On le voit, la ville qui débouchera en tête à l’issue de ces visites aura pris un avantage sur ses concurrentes.
Pas forcément décisif mais très significatif. Et dans le duel serré qui oppose Paris à Madrid (les autres semblent plus en retrait), chaque détail va compter.
Dans ce contexte, la coloration assez nettement francophone de la délégation du CIO, présidée par la marocaine Nawal El Moutawakel (et où figure aussi le jeune retraité des pistes Frankie Frederiks), apparaît plutôt comme un signe encourageant...
Frédéric Medeiros