Une nouvelle école maternelle pour la rentrée 2006-2007
Ce projet prévoit, dans ses grandes lignes, l’implantation du bâtiment sur une parcelle occupée en partie par la maison de l’enfance Paul Bert.
L’édifice, construit en L, s’élèvera sur trois niveaux, deux centres de loisirs maternel et primaire y seront intégrés, une allée piétonne permettra d’accéder à l’école, soit par la rue des Cités, soit par l’avenue de la République.
Cet établissement devrait accueillir
dix classes, des dortoirs, un préau, des cours extérieures, des salles de restauration avec leur office et des salles de motricité.
Les deux centres de loisirs seront équipés de tous les locaux annexes, nécessaires à leur fonctionnement (salle du personnel, sanitaires, ascenseurs...).
Des études récentes et la consultation du comité de pilotage ont montré la nécessité d’orienter l’accès principal vers le mail, plutôt que vers la rue des Cités comme le prévoyait le projet initial.
Composé de représentants de la municipalité et des différents corps de métier, ce comité de pilotage a eu l’originalité d’associer trois directeurs d’école.
Hormis ces modifications, la conception architecturale reste identique au projet présenté par le service municipal de l’Architecture.
En effet, la municipalité a pris l’option de réaliser cet ouvrage en interne.
C’est déjà à ce service, dirigé par un architecte, que l’on doit l’école Robert Doisneau et l’extension de la maternelle Jean-Jacques Rousseau.
Reste le problème récurrent du financement de cette opération, estimée à plus de 6 millions d’euros et qui, pour le moment, est totalement à la charge de la commune.
« Nous ferons tout pour obliger l’Etat à prendre ses responsabilités, assure Patricia Latour.
La Ville accomplit son devoir de solidarité avec les familles qui, faute de logement, sont hébergées, en scolarisant leurs enfants, alors que tous ces gens ne sont pas pris en compte dans le versement de la dotation globale
de fonctionnement, c’est anormal !
Nous allons lancer une campagne pour dénoncer cette injustice et exiger des financements dans le cadre du Contrat de ville. »
Maria Domingues
le 7 octobre 2004