Archives de la Ville d’Aubervilliers

Seconde jeunesse

publié le 1er octobre 2014

Après des hauts et des bas, il est toujours
là. Pile 65 ans après sa création,
l’Omja (Office municipal de
la jeunesse d’Aubervilliers) revendique
dans son histoire un âge d’or, une crise profonde
et, aujourd’hui, un renouveau.
« Après
le désamour, la reconquête
 », lance son directeur,
Diaby Doucouré.
C’est dans cet
état d’esprit que l’association dédiée à l’animation
pour les 11-25 ans soufflera ses bougies
en octobre.

Preuves de cette seconde jeunesse ?

Quelque 1 200 adhérents, contre 680 il y
a quatre ans. Près d’un sur deux est une fille.
Environ 300 par jour participent à des activités
dans les maisons de jeunes, toutes
rénovées.
« Si l’Omja a pu être stigmatisé
à une époque, ce n’est plus le cas. Le cadre
est agréable dans nos structures, les activités
diversifiées, le multimédia très présent...
Quand on est carrés et attractifs, les
jeunes sont heureux de venir
 », estime Diaby
Doucouré.

De nouvelles missions

L’Omja s’est aussi donné de nouvelles missions,
pour être raccord avec les besoins
des jeunes. A partir des années 60, l’association
avait marqué l’identité de la ville en
mettant à disposition de tous des activités
culturelles et de plein-air. « C’était la problématique
de l’accès.
Aujourd’hui, la situation est différente. C’est la crise, les
jeunes sont confrontés à des problèmes
d’emploi, de logement. Ils ont besoin d’un
accompagnement », appuie son directeur.
Chaque année, l’Omja soutient 100 jeunes
dans leurs démarches d’insertion.
C’est ainsi que l’association va de l’avant.
Son indépendance est garantie par la part
minoritaire de la municipalité au conseil
d’administration (6 membres sur 21) et
une présidence assurée, non plus par un
élu, mais par un adhérent depuis 2005. Lié
par convention à la Ville qui lui verse
1,4 million d’euros par an, l’Omja poursuit
son chemin dans « la lutte contre le déterminisme
et les inégalités
 », pointe Diaby
Doucouré.

En attendant, le 8 octobre au square Stalingrad,
65 lanternes seront lâchées dans la nuit, dont une partie fabriquées avec l’association
Frères Poussière (lire ci-dessous).
Le 10 à L’Embarcadère, en marge de la finale
locale du festival Génération court,
sera projeté le documentaire L’Omja : 1949
un pari, 2014 une réussite.

Naï Asmar
Le 1er octobre 2014

Programme

Mercredi 8 octobre à 19 h
Les 65 ans de l’Omja
Soirée festive : projection, apéro, lâcher de
65 lanternes
Square Stalingrad
Entrée libre

Vendredi 10 octobre à 19 h 30
Projection du documentaire L’Omja : 1949
un pari, 2014 une réussite lors de la finale
locale de Génération Court
L’Embarcadère 5 rue Edouard Poisson.
Infos : Omja au 01.48.33.87.80