Archives de la Ville d’Aubervilliers

Pour un air plus propre

publié le 5 mars 2014

Sa mallette sous le bras, Malik Henni-
Chebra
longe la rue du Goulet, derrière
le marché du Centre.
Puis, cet inspecteur du service municipal Santé-
Environnement pénètre dans un garage automobile.
Il y effectue une nouvelle visite
de sensibilisation en matière de qualité de
l’air et de traitement des déchets produits.
« Entre juillet et septembre, nous avons
été voir, sans les prévenir au préalable, environ
quatre-vingt-dix garages, pressings
et chantiers. Ceci, pour constater leurs
pratiques et les informer si besoin des règles
à observer. Maintenant, nous y retournons
pour vérifier si nos recommandations
ont été appliquées
 », explique
l’inspecteur habilité.

A chaque type de déchets, un circuit spécifique

A l’entrée, il observe que des bennes sont
disposées pour trier les déchets : parechocs,
pièces en plastique, tôles… Un bon
point.
Chaque type de déchets produit
par ces activités, qu’il soit dangereux ou
non, doit emprunter un
circuit spécifique : déchèterie,
recyclage par
une entreprise spécialisée…
« Certains les jettent
malgré tout dans
les poubelles à ordures
ménagères
 », relève l’agent.
Dans l’atelier,
un peu plus loin, un carrossier brique une
voiture. « Même ce chiffon doit être recyclé.
Direction la déchèterie dans une borne
spéciale
 ».

Alerter et accompagner

Une fois dans la cabine de peinture, il vérifie
l’état des filtres à l’entrée des évacuations
au sol et au plafond, qui doivent être
changés régulièrement, et rappelle que la
cabine doit être examinée une fois par an
par un bureau de contrôle.

«  La première visite tombait très bien car
je venais d’ouvrir
, assure M. Ayadi, le gérant.
On m’a expliqué que je devais tenir
un cahier de bordereaux de suivi des déchets,
à faire tamponner et à conserver.
Ce que je fais désormais
 ».
Après cette rencontre, il a reçu un courrier récapitulatif
détaillé sur les aspects environnementaux
propres à son activité.

« Notre rôle est avant tout d’alerter et d’accompagner,
insiste Malik Henni-Chebra. Mais si cela ne suffit pas, une troisième série
de visites est prévue avec mises en demeure
à la clé
 ».
Ceci, en cas d’atteinte à la qualité
de l’air, mais aussi d’installations bruyantes
qui ne respecteraient pas les horaires et niveaux
réglementaires d’émissions sonores.

Naï Asmar
Le 5 mars 2014

SERVICE SANTÉ ENVIRONNEMENT :
Direction de la Santé publique
31-33 rue de la Commune de Paris.
Tél. : 01.48.39.50.34