Archives de la Ville d’Aubervilliers

Baux fixes sur la future mosquée et le centre culturel

publié le 3 septembre 2013 (modifié le 16 janvier 2014)

Une
façon d’aboutissement pour la municipalité
qui planche depuis plusieurs années
sur le projet : « Dans une ville comme
Aubervilliers, dont une part des habitants
est de confession musulmane, il est nécessaire
et juste que les fidèles disposent
d’un véritable édifice cultuel qui leur permette
de célébrer leur religion dans des
conditions de dignité satisfaisantes
 »,
rappelait encore Jacques Salvator, le maire,
en mars dernier.

Un lieu de culte et un centre culturel

Après les délibérations du 15 décembre
2011 et du 12 juillet 2012, la concrétisation
de ces deux programmes, distincts mais
complémentaires, a été scellée le 10 janvier, avec la signature de deux baux emphytéotiques : le
premier avec Chiheb Harar, président de
l’Association des Musulmans d’Aubervilliers
(AMA), le second avec Kamal
Yahiaoui
, président de l’Association cultuelle
des Musulmans d’Aubervilliers
(ACMA) qui portent respectivement les
projets de mosquée et de centre culturel.
Emphytéotique ? Voilà pour renvoyer à
des baux de très longue durée qui autorisent
l’AMA et ACMA à disposer des terrains contre une redevance modique.
Soit
1 euro symbolique pour les 35 ans du bail
concernant la mosquée, cependant que
pour le centre culturel attenant, le loyer a
été fixé à 8 euros par mètre carré l’an sur
45 ans.

Le maire Jacques Salvator, et Chiheb Harar, président de l’Association des Musulmans d’Aubervilliers, lors de la signature des baux pour la future mosquée.

L’ensemble se déploiera avenue Franklin
Roosevelt, sur un peu plus de 4 000 m2
dans le futur quartier de Port Chemin Vert
situé au nord-ouest de la ville, entre le
canal et l’A86.
Ici, et dans les perspectives
d’aménagement de la ZAC, la future grande mosquée et son centre culturel, dont
les coûts de construction sont entièrement
à la charge de l’AMA et l’ACMA, s’inséreront
dans un programme ambitieux :
des logements neufs, un groupe scolaire,
des espaces verts s’articulant autour d’un
mail piétonnier.
En tout et pour tout 3,2 hectares de terrains
sur lesquels Plaine Commune et la
Ville se sont engagées à lancer une opération
de haute qualité architecturale.

Eric Guignet
Le 16 janvier 2014