Archives de la Ville d’Aubervilliers

Le Maître et Marguerite

publié le 6 mars 2006

Dans le Moscou des années 30 se nouent deux intrigues : d’une part, la visite du Diable flanqué d’une pittoresque suite qui sème la panique dans le monde mesquin des littérateurs et des bureaucrates, et d’autre part, la persécution d’un écrivain anonyme, le Maître, contraint de brûler sa dernière oeuvre, véritable roman dans le roman de Boulgakov, qui raconte l’impossible dialogue entre le philosophe Yeshoua et le procurateur Ponce Pilate.

S’ajoutent les amours, en
rupture avec les valeurs traditionnelles, du Maître et de Marguerite, femme bourgeoise mariée qui pactise avec le Diable.
Les histoires se lient lorsque le Malin, illusionniste, justicier et mécène, qui prononce une des phrases les plus célèbres de la littérature russe « Les manuscrits ne brûlent pas », sauve le livre du Maître, et lui fait rencontrer Pilate.

Ce roman soumis au feu roulant de la censure ne sera publié qu’en 1966, vingt-six ans après la mort de l’écrivain.
Au-delà du plaidoyer contre les dérives totalitaires de la Russie des années 30, Mikhaïl Boulgakov pose une question universelle à travers les figures symboliques de l’écrivain maudit et de la femme amoureuse : la création est-elle une valeur spirituelle qui mérite le sacrifice absolu de sa vie ?

Du jeudi 16 au dimanche 19 mars 2006
du jeudi au samedi à 20 h 30, le dimanche à 16 h
Durée 3 h avec entracte - spectacle en lituanien, surtitré