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Visites de grandes expositions parisiennes

Le Centre d’Arts plastiques d’Aubervilliers Camille Claudel organise de octobre à janvier 2010 des visites de grandes expositions parisiennes en présence de conférencier(e)s.

Le Centre d’Arts plastiques d’Aubervilliers Camille Claudel organise de octobre à janvier 2010 des visites de grandes expositions parisiennes en présence de conférencier(e)s.


« Claude Monet (1840-1926) »

Samedi 16 octobre2010 à 17h au Grand Palais
Pendant plus de soixante ans, Claude Monet a peint sans relâche, élaborant une œuvre qui, placée à ses débuts sous le signe du réalisme des années 1860, incarne l’expression la plus pure de l’impressionnisme, pour constituer au début du XXe siècle un des fondements de l’art moderne.
C’est l’ensemble de ce parcours riche et fécond que l’exposition se propose d’interroger, un évènement d’exception qui aura lieu exclusivement à Paris et d’autant plus attendu qu’aucune rétrospective n’a été consacrée à Monet en France depuis trente ans (« Hommage à Monet », Paris, Grand Palais, 1980).

Près de deux cents peintures, provenant de musées et collections privées du monde entier, et aussi de la collection du Musée d’Orsay – une des plus importantes -, se trouvent regroupées : est ainsi offerte à la délectation du public une réunion unique de chefs-d’œuvre de Monet, de ses débuts jusqu’aux séries des années 1890 aboutissant à l’étape ultime des « nymphéas ».

Les recherches récentes ont conduit à réexaminer de multiples aspects de l’artiste et de son œuvre.
Au long d’un parcours organisé selon une double approche, chronologique et thématique, cette manifestation invite à revoir et reconsidérer Monet.
Mettant en évidence les constantes comme les innovations qui traversent son œuvre et permettant ainsi d’appréhender au mieux ses modes de travail et son évolution (nature et paysages, figures, natures mortes et décorations, répétition et séries, de la réalité au rêve et à la nostalgie), l’exposition veut renouveler le regard sur un peintre dont elle restitue dans toute son ampleur la puissance créatrice et la complexité.

Grand Palais 3 Av. du Général Eisenhower, Paris 8°. Métro Champs-Elysées Clémenceau ou Franklin Roosevelt.
Rendez-vous à 16h 30 devant l’entrée de l’exposition ( à l’extérieur, au bas des escaliers entrée groupes).


« Arman »

Samedi 13 novembre 2010 à 17h15 au Centre Georges Pompidou
La rétrospective Arman organisée par le Centre Pompidou présente près de 120 œuvres qui proposent une traversée de toute la carrière de l’artiste, de la fin des années 1950 aux dernières années du siècle.
Membre fondateur du Nouveau Réalisme, mouvement préconisant de nouvelles « approches perceptives du réel », Arman développe une œuvre en lien direct avec son époque, utilisant comme matière artistique les objets manufacturés produits par la société de consommation.
Dans un parcours à la fois didactique et vivant, l’exposition montre les deux fondamentaux de l’œuvre d’Arman : le geste, hérité de la pratique des arts martiaux, à travers un choix exceptionnel de documents filmés d’actions d’Arman, et l’objet comme vecteur de formes artistiques nouvelles.

Le parcours proposé s’organise autour de sept thèmes qui mettent l’accent sur les grandes problématiques plastiques de l’artiste et témoignent à la fois de l’originalité et de l’évidente résonance contemporaine de l’œuvre d’Arman.
L’artiste est peintre de formation, mais abandonne dès 1955 le pinceau pour le tampon, avec lequel il imprime la surface de la feuille ou de la toile par des gestes automatiques.
Influencé par les grandes figures des avant-gardes historiques comme Kurt Schwitters, Pablo Picasso ou le typographe proche du groupe
De Stijl, Nikolaas Werkman, Arman va, dès 1958, intégrer à son langage le grand format et la règle de composition en all over de l’expressionisme abstrait américain.

A partir de 1957, en lien avec le milieu de la musique concrète, Arman recourt à des objets enduits de peinture qui déposent la trace de leur passage sur la surface de la toile ; ce sont les « Allures d’objets ».
A travers ces recherches, l’objet s’impose peu à peu dans le cadre pictural.
Dès lors, l’artiste fait entrer l’objet dans son processus de création en le revendiquant en tant que « fait plastique » ; ainsi, les célèbres et souvent controversées « Poubelles » présentent le détritus comme matière artistique.

Centre Georges Pompidou. M° Rambuteau, RER Châtelet-Les-Halles.
R.V. à 16h45 sur l’esplanade, devant l’entre des groupes (sur la gauche).


« Musée de l’Orangerie »


Samedi 11 décembre 2010 à 16h devant le Musée
Situé en plein cœur de Paris, dans le jardin des Tuileries, le musée de l’Orangerie présente deux collections emblématiques de la création artistique du début du XXe siècle : Les Nymphéas de Claude Monet et la Collection Walter-Guillaume.
Rouvert en 2006 après rénovation, le musée offre au visiteur une découverte poétique et artistique de ces ensembles prestigieux.

Les Nymphéas. Réalisation à la fois monumentale et intime, Les Nymphéas se déploient dans deux salles ovales et invitent le visiteur à une contemplation sans fin.
Au lendemain de la Grande-Guerre, Monet souhaitait que son œuvre puisse prendre cette dimension à la fois esthétique et poétique et offrir ainsi aux Parisiens une vision de son approche impressionniste de la peinture et un lieu de paix et de méditation.
Présentés au public en 1927, un an après la mort de l’artiste Les Nymphéas se heurtèrent aux nouveaux courants artistiques et restèrent longtemps dans l’ombre des avant-gardes.
Il faudra attendre les années 1950 pour qu’ils retrouvent un public depuis lors toujours plus nombreux.

La Collection Walter-Guillaume. Projet intellectuel du marchand Paul Guillaume et de son épouse Domenica, la Collection Walter-Guillaume est un ensemble unique qui illustre la création des premières décennies du XXe siècle.
Erudit, marchand, mais aussi spécialiste de l’art africain, Paul Guillaume est une figure des milieux artistiques et littéraires du Paris des années 1920 dont il se veut le témoin et le mécène.
Ami d’Apollinaire et de Max Jacob, il soutient Picasso, Soutine, Derain ou Marie Laurencin tout en s’intéressant à leurs prédécesseurs, notamment Renoir et Cézanne.
Paul Guillaume meurt en 1934 sans avoir eu le temps de réaliser son projet de musée d’art moderne.
Complétée et modifiée par son épouse, sa collection se recentre autour d’œuvres représentatives du classicisme moderne et de l’impressionnisme avant d’être cédée à l’Etat en 1960.
Nous découvrirons également des œuvres de primitifs modernes : Rousseau, Modigliani ; des œuvres de Matisse, Utrillo.

Musée de l’Orangerie. Jardin des Tuileries Paris 1er. Métro Concorde.
Rendez-vous à 15h30 devant l’entrée du musée où vous attendra G. Bénamou.

Inscriptions :
Tél. : 01 48 34 41 66 au Centre d’Arts Plastiques d’Aubervilliers 27 bis, rue Lopez et Jules Martin.
Métro Fort d’Aubervilliers.
Tous les jours de 9h à 12h30 et de 13h45 à 17h.
Le règlement peut être adressé au C.A.P.A. par la poste.

Tarif des trois visites :
Adultes sans réduction : 59 euros. 18 - 25 ans et détenteurs carte famille nombreuse :
52 euros. 13 - 17 ans : 47 euros. – 13 ans : 37 euros.
Amener carte identité et carte famille nombreuse pour participants concernés. (possibilité d’étaler le paiement).
Un dossier est remis aux participants pour chaque exposition.

En savoir plus :

sur Le CAPA

 

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