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Un projet de jardins partagés



Dès cet automne, la Ville envisage l’ouverture de jardins partagés.

Dès cet automne, la Ville envisage l’ouverture de jardins partagés.

A Paris, le premier jardin partagé
labellisé a ouvert en 2002. On
en compte, aujourd’hui, une
quarantaine… »
Devant la délégation
albertivillarienne venue en voisine,
Laurent Delhaye, chargé de projet en
éducation environnementale, décrit
un dispositif bien rôdé.
« Le principe
? La Ville met des petites parcelles
de terrain nu à disposition de Parisiens
regroupés en associations de
quartier pour qu’ils en fassent des
jardins. »

Dit comme cela, la chose paraît
simple.
Dans le détail, « la démarche
à suivre pour qu’un espace vert de ce
nouveau type voie le jour respecte des
règles bien précises », prévient le spécialiste.
Des règles, codifiées à l’usage,
qui font que ces jardins tiennent sur
la durée.

C’est justement pour profiter de ce
retour sur expérience parisienne que
la délégation albertivillarienne est là.
En son sein, un élu, Tedjini-Michel
Maïza, des responsables associatifs et
du personnel de la Ville (Vie associative,
direction des Parcs et jardins, Vie
des quartiers). Réunis pour préparer
la déclinaison du concept de l’autre côté du périphérique.

« C’était une
des promesses de notre programme
électoral et nous voudrions la mettre
en oeuvre dès l’automne », explique
Tedjini-Michel Maïza.

Des lieux animés par des habitants et ouverts sur la ville

Direction le XXe arrondissement,
où la délégation rencontre, dans leurs
jardins, deux associations d’habitants à
la main verte.
Il fait beau. Entre deux
immeubles, les fleurs exhalent leurs
senteurs…
« Ici, vous avez le coin des
papillons et un peu plus loin un bout
de potager », le jardinier du dimanche
s’improvise guide.
Il a l’habitude. Car
une des conditions mises par la Ville
de Paris pour attribuer une parcelle
consiste à ce que l’association bénéficiaire
ouvre le lieu au grand public
deux demi-journées au minimum par semaine.
« Les jardins partagés ne sont pas
des espaces que l’on privatise au profit
de quelques-uns.
Ils existent, au
contraire, pour favoriser du lien dans
un quartier », souligne Laurent
Delhaye.

En s’inspirant fortement de ce dispositif, à Aubervilliers, la municipalité
envisage deux ou trois jardins pour
commencer.
L’un, au Marcreux, initié
par des habitants qui fréquentent la
Maison des pratiques de bien-être et
de santé, est déjà en train de
pousser…

Les volontaires qui voudraient se
regrouper en association pour faire
germer les autres doivent se manifester
auprès du service municipal de la Vie
associative (7, rue du Dr Pesqué,
tél. : 01.48.39.51.03).

Frédéric Medeiros
Le 7 juillet 2008

 

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