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Patrimoines cachés d’Aubervilliers





De nombreux passionnés ont sillonné la ville pour découvrir le riche et insolite passé d’Aubervilliers, ce samedi 15 septembre, à l’occasion des Journées européennes du Patrimoine,.

Il fallait être bien chaussé et armé d’une bonne dose d’énergie pour se rendre sur tous les points de rendez-vous échafaudés par les acteurs et partenaires, en ce samedi 15 septembre, journée européenne du Patrimoine.

A Aubervilliers, ce fut l’occasion de pénétrer derrière les vieux murs de la ferme Mazier que le talent des artistes d’Auberfabrik avait paré de superbes compositions végétales, faisant oublier les fissures et la vétusté.
Une exposition de photos réalisée par les jeunes de la maison de l’enfance Solomon, des bijoux anciens, des trocs de graines…se partagaient l’espace avec une bonne voisine, l’association Une Oasis dans la ville.
Vagabondant d’un lieu à l’autre, on pouvait assister à un concert de musique syrienne avec les frères Aljaramani, acheter des légumes bio à l’Amap, picorer des légumes anciens au stand du service municipal de santé publique, savourer les lectures d’Abdelkader Djmaï, artiste en résidence, et celles du Conseil local des jeunes, inspirées par la ville et son patrimoine.

Un peu plus loin, en centre-ville, les Archives municipales ouvraient grand leurs portes pour y admirer une exposition consacrée aux arts et aux traces qu’ils ont pu laisser dans notre cité, sous toutes leurs formes d’expressions : écrite, iconographique, picturale, sonore et audiovisuelle.
Devant les Archives, hors des murs, les Souffleurs commandos poétiques prenaient possession du premier texte, lu par le maire Jacques Salvator, pour le confier au Grand dépôt poétique (sorte de grand livre où chaque habitant est invité à verser ses pensées poétiques).
Inauguré dans la foulée, le Grand Dépôt est abrité comme il se doit par les Archives municipales.

Tout près de là, l’église Notre-Dame-des-Vertus

et son orgue rarissime du XVIIe siècle, continuaient d’enchanter des visiteurs emportés par les récits d’un historien local, Jacques Dessain.
Un peu plus haut, la médiathèque Saint-John Perse offrait ses murs à une collection prêtée par l’OPH, mettant ainsi en lumière les œuvres d’artistes ayant vécu à Aubervilliers et/ou y résidant encore dans les ateliers de l’Office.

En allant vers la Villette, il y avait aussi les mystères de la Villa Mais d’Ici à explorer… A côté de ses ateliers de fabrication de décors, se cachait un jardin secret et japonais que faisait visiter la compagnie Méliadès.
La journée n’aurait pas été complète sans les traditionnelles visites des jardins ouvriers du Fort d’Aubervilliers ou encore celles du cimetière que les époux Fath ont guidé émaillant la promenade d’anecdotes.
Sans oublier la 2e nuit des Archives audiovisuelles qui ont inauguré ce voyage dans le passé, jeudi 13 septembre, en exhumant quelques pépites cinématographiques et en les présentant à un public ému et heureux d’avoir retrouvé une partie de la mémoire de sa ville.

Maria Domingues
Photos : Willy Vainqueur
Le 17 septembre 2012


Voir la vidéo : "Maraichers et jardiniers d’Aubervilliers"
Les journées du patrimoines ont remporté un vif succès ce week-end à Aubervilliers et parmi la diversité des initiatives, retrouvez ce document d’archive diffusé à la ferme Mazier dernière « maison de culture » de la ville.

 

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