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L’OPHLM réalise des visites « impromptues »

Le terrain quotidien de l’OPHLM, c’est son patrimoine... des bâtiments et des hommes : ceux qui y habitent, ceux qui veillent à l’entretien et à la maintenance des lieux.

Le terrain quotidien de l’OPHLM, c’est son patrimoine... des bâtiments et des hommes : ceux qui y habitent, ceux qui veillent à l’entretien et à la maintenance des lieux.

De sorte que, pour mieux appréhender l’état du parc immobilier, se tenir à l’écoute des locataires et des agents, l’office réalise régulièrement, depuis 2002, des visites sur le terrain.

Ainsi, quelque 25 fois dans l’année, Gérard Del-Monte, président de l’OPHLM, et son équipe arpentent halls, cages d’escaliers et parties communes d’un secteur défini.
Ce matin-là, Courbet, Matisse et Réchossière sont dans la ligne de mire.

Invariablement, la case départ passe par le bureau d’accueil et le relevé du « carnet de bord » dans lequel sont consignées les réclamations des locataires.
« Les fiches d’observation ne sont pas systématiquement remplies par les locataires... difficile dans ces conditions d’évaluer l’ampleur des interventions, l’historicité des réclamations », déplore Gérard Del-Monte.

9 h 30, la loge est propre... On enchaîne rapidement. Numéro 2, Matisse : pas de graffitis mais deux étoiles sur la baie vitrée du hall changée 15 jours auparavant.
Ici, les travaux généraux datent d’il y a deux mois...
Au numéro 3, un tag enlaidit le plafond. Ça peut décourager mais, de toutes façons, on passera un coup de blanc : « Dès qu’il y a un tag, on recouvre ! », précise Thomas Costa, responsable de quartier sur la Maladrerie.

Plus loin, une vitre brisée, encore, et manifestement ça date de peu.
Pourtant, au-delà des petites dégradations, les halls, les escaliers sont propres, les ascenseurs aussi.
« Il faut tenir la place ! », lance Sylvie Hautière, directrice de l’OPHLM.

Au fur et à mesure de la déambulation, l’histoire quotidienne de la ville se fait lisible, inscrite dans l’habitat. _ Au 6 Braque, ça sent encore le brûlé (les « événements » de novembre).
En surface, en sous-sol aussi : bien que des moyens financiers importants aient été consacrés aux parkings (vidéosurveillance, notamment), on a du mal à regagner la confiance des locataires qui hésitent à se garer ici.
« Cela engendre un bazar monstre rue Lopez et Jules Martin ! », précise Gérard Del-Monte.

En fin de visite, le président semble cependant satisfait : « Les informations récoltées alimenteront les échanges que nous entretenons avec nos agents ainsi que les rencontres avec les locataires (près 30 rencontres en 2005).
Grâce à ce dialogue, l’office s’est redressé, a regagné une partie de la confiance des locataires. »

Eric Guignet
Le 1er mars 2006

 

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