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Du nouveau pour la famille Mo

La pétition municipale sur le net pour le retour de Changfeng Mo a recueilli plus 470 signatures. Fort de cette mobilisation, la municipalité a obtenu une première avancée de la Préfecture.




Mise à jour du 20 avril

Du nouveau pour la famille Mo

En janvier, Changfeng Mo était expulsé après 10 ans de vie à Aubervilliers, laissant derrière lui sa femme, Honxgia Mo, et ses deux enfants. Le sort de cette famille avait suscité une forte mobilisation locale. A titre humanitaire, la municipalité avait lancé une pétition sur le site internet de la Ville pour demander la régularisation de Changfeng Mo et de son épouse. 471 Albertivillariens l’ont signée. Fort de ce mouvement, le maire Jacques Salvator a obtenu de la préfecture une première avancée avec la délivrance, le 3 avril, d’une autorisation provisoire de séjour assortie d’une autorisation de travail pour Honxgia Mo.



Mise à jour du 30 mars

Pour le maire Jacques Salvator, la première chose qu’il faut essayer d’obtenir, c’est la régularisation de la situation de madame Mo. "Elle est en totale précarité avec ses deux enfants en bas âge." D’où les démarches engagées par la Ville auprès de la Préfecture pour lui obtenir un titre de séjour. De là, Honxgia Mo, appuyée par le mouvement de solidarité local, pourrait engager une procédure de demande de retour de son mari au titre du regroupement familial.
Il y a 15 jours, Jacques Salvator a évoqué de vive voix le cas de la famille Mo à l’occasion d’une rencontre avec le Préfet. Depuis, le dossier a été repris pour réexamen. Du côté de la mairie, on y voit un signe encourageant...


Information du 17 janvier


Arrivé de Chine il y a 10 ans à l’âge de 18 ans et sans papiers, Changfeng Mo a fait sa vie à Aubervilliers.

Marié et père de deux enfants nés sur le territoire français, Félix, 3 ans, scolarisé à Marc Bloch, et Soufia, 2 ans, Changfeng Mo avait fait deux demandes de titre de séjour.

Le quotidien de cette famille sans histoire, travailleuse et sans grandes ressources, a été anéanti le 7 janvier.

Ce jour-là, après avoir été arrêté à son domicile et avoir passé 45 jours en rétention sans voir ses proches, Changfeng Mo a été expulsé vers Beijing. Malgré l’émotion suscitée par son cas et la mobilisation de nombreuses associations en sa faveur.

Aujourd’hui, ses enfants et sa femme, elle aussi sans papiers, vivent dans une grande précarité.

A titre humanitaire, la municipalité en appelle aux Albertivillariens. Elle lance une pétition pour demander aux autorités française la régularisation de Honxgia Mo, l’épouse de Changfeng Mo, et aux autorités françaises et chinoises, le retour de celui-ci au titre du regroupement familial.

 

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